Découvrez combien gagne en moyenne un rugbyman professionnel !
Découvrez combien gagne en moyenne un rugbyman professionnel !
Le lundi 23 décembre 2024 à 10:42 par David Demri
13 Commentaires
Publicité
En plein débat sur la réforme du Salary Cap visant à mieux maîtriser la masse salariale des clubs de Top 14, le Midi Olympique dans son édition du jour publie les conclusions d’une étude encore confidentielle sur la rémunération des joueurs de rugby professionnels en France.
Midi Olympique révèle que le salaire moyen l’an passé pour les 520 joueurs professionnels était de 259 000 € bruts, soit un peu plus de 21 000 € mensuels.
Ce chiffre est cinq fois supérieur à la rémunération moyenne des joueurs évoluant en Pro D2.
À la sortie de la pandémie de Covid-19, les joueurs de Pro D2 touchaient en moyenne 2 600 € bruts par mois. Aujourd’hui, cette moyenne avoisine les 4 000 € mensuels.
En comparaison, les joueurs de Premiership en Angleterre et ceux de la League One au Japon (hors super contrats des étrangers) sont moins bien payés, positionnant ainsi le Top 14 comme la compétition la plus rémunératrice du rugby mondial.
Cette étude vient renforcer l’idée que le Top 14 est une destination financièrement attractive pour les joueurs professionnels, malgré les débats actuels sur la nécessité de contrôler davantage les dépenses des clubs pour garantir l’équilibre financier de la ligue.
Découvrez le salaire moyen par poste :
1. Pilier gauche : entre 190 000 € et 200 000 €
2. Talonneur : entre 190 000 € et 200 000 €
3. Pilier droit : entre 230 000 € et 240 000 €
4. Deuxième-ligne gauche : entre 250 000 € et 260 000 €
5. Deuxième-ligne droit : entre 270 000 € et 280 000 €
6-7. Troisième-ligne aile : entre 210 000 € et 220 000 €
8. Troisième-ligne centre : entre 260 000 € et 270 000 €
9. Demi de mêlée : entre 220 000 € et 230 000 €
10. Demi d’ouverture : entre 250 000 € et 260 000 €
11-14. Ailier : entre 190 000 € et 200 000 €
12-13. Trois-quarts centre : entre 250 000 € et 260 000 €
15. Arrière : entre 220 000 € et 230 000 €
Publicité
13 Commentaires
C est quand meme HENAURME par rapport au salaire median des francais qui remplissent les tribunes !!……
et 10 fois moins que les footeux qui sont plus comparables que les salaires des français sur toute une vie professionnelle. Au rugby la durée moyenne est de combien , 10, 15 ans?
Après soit logique ils vont rester pro combien de temps en moyenne 10ans? Donc c normal que leurs salaires soient super élevés les mecs c des professionnels et d’ailleurs pour certains même après 15ans de carrière entre les blessures et les commotions ils pourront pas forcément reprendre une vie professionnelle derrière donc c normal qu’il gagne bien leurs vies donc bon quand tu vois qu’ils parlent de baisser le salary cap je trouve pas sa normal
Le pilier droit est un des postes les plus spécifiques du rugby dans chaque domaine, role dans le jeu, role en mêlé, role défensif. Les bons sont rares, voir très tres rares.
Les numeros 5 sont depuis quelques temps des joueurs avec des physiques rares pour ceux qui sont les plus visés (Skelton, Meafou, Tao…). Chaque équipe veut le sien, rares sont les élues.
La rareté fait le prix.
Pourquoi plus à droite qu’à gauche (pilier, deuxième ligne) ?
Parce que plus dur
Pareil c’est politique … lol
Si j’ai bien compris, ils gagnent en gros 10 000€ net par mois ? ( environ moitié du brut)
Ça paraît pas extravagant vu leurs courtes carrières et ls risques physiques
.
Je pense qu’il est bon de gagner correctement sa vie pendant sa carrière sportive, mais dans une fourchette raisonnable qui t’oblige à penser à ton après carrière.
C’est plus sain pour les jeunes Ça évite pour l’instant de devenir fou à 18ans comme les footeux
Plus difficile de trouver de très bon pilier droit.
Perso, ça ne me choque pas du tout.
Ça fait plutôt 15 000 Euros par mois. Entre le brut et le net, cela fait environ un quart en moins. Cette rémunération ne me choque pas non plus, leur carrière est courte.
Le pilier gauche est un 3eme ligne de plus
Cet article met en lumière les différences de salaire en fonction du poste occupé, très sûrement fondées sur la difficulté à le tenir mais aussi à trouver un vrai spécialiste. Ici, on ne parle que de rémunérations masculines : quid des équipes féminines qui pratiquent – à haut niveau (Elite 1) – un rugby souvent spectaculaire … par des joueuses au statut quasiment amateur et bénévole ! Pour assister aux matchs des UBB girls du stade bordelais ( double championnes de France ) qui caracolent en tête du classement , je trouve leur situation matérielle et financière déplorable en rapport avec le rugby de grande qualité qu’elles pratiquent régulièrement.