Découvrez ce que risque Thomas Ramos pour avoir donné un coup de tête en plein match

Découvrez ce que risque Thomas Ramos pour avoir donné un coup de tête en plein match

Le lundi 19 décembre 2022 à 14:51 par David Demri

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Soupçonné d’avoir asséné un coup de tête à un joueur de Sale en toute fin de match, ce dimanche après-midi, l’arrière du Stade-Toulousain, Thomas Ramos a écopé d’un carton rouge à la 82ème minute de la rencontre.

C’est lors d’une échauffourée que l’international Français aurait perdu son sang froid et aurait donné un coup de tête à un joueur adverse.

Après arbitrage vidéo, l’arbitre Italien de la rencontre décidait de sortir le carton rouge à l’encontre du Toulousain.

Sur les images, il semblerait que Thomas Ramos chambre son adversaire à la suite de son plaquage. McGuigan se relève et attrape le maillot du Toulousain. C’est à ce moment-là que Thomas Ramos donne un coup de tête à son adversaire. Un deuxième joueur intervient ensuite dans cette altercation en mettant la main au visage de l’arrière.

L’arbitre du match a expliqué sa décision. Extrait:

« J’ai laissé jouer suite à l’en-avant. Après avoir regardé les images sur les écrans, il y a un coup de tête clair du numéro 15 donc c’est un carton rouge et l’essai est refusé. On revient à une pénalité pour Sale. »

Dans les jours à venir, Thomas Ramos va passer devant la Commission de discipline de l’EPCR. Le joueur Toulousain connaitra alors sa sanction.

Mais que risque l’international Français pour avoir perdu ses nerfs ?

Dans le barème des sanctions de World Rugby figure les différents degrés de sanctions dans le cas où « un joueur ne doit agresser personne physiquement« .

Voici les précisions apportées par Rugbyrama

« Si un joueur frappe avec la tête il risque de 2 à 104 semaines. Si le coup de tête est retenu à un degré faible, Thomas Ramos pourrait être suspendu 2 semaines. Le degré moyen sanctionne de 6 semaines, le degré supérieur de 16 semaines. Enfin la peine maximale est fixée à 104 semaines. »

Vous l’avez compris, la fourchette est extrêmement large.

Ce sera à l’appréciation des juges de la Commission de discipline de l’EPCR.

Affaire à suivre…

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