Lancement de la saison dans quelques heures pour les Ciel et Blanc. Quelques ultimes heures pour préparer cette rencontre amicale qui opposera l’équipe du Racing Metro 92 au Rugby Club Toulonnais. Vendredi, 20h30 la sirène retentira sur la Rade et aucun retour en arrière ne sera possible. Alors que le RCT a déjà effectué un premier match de préparation, le Racing lui, avec à peine une semaine de ballons dans les jambes fera son premier match.

« On ne pense pas trop à l’équipe adverse, on reste concentré sur l’équipe, sur nous ». Antoine Battut, n’est pas dupe, après une seule semaine avec le ballon il est difficile d’avoir des ambitions démesurées. Le but de ce match est donc de tester la solidarité du groupe. « C’est important d’apprendre à se connaître, pendant les entraînements il y a des moments où l’on parle beaucoup ». La petite touche ludique installée par le duo d’entraineurs Laurent Travers et Laurent Labit y est pour beaucoup dans l’instauration d’une cohésion de groupe. Comme le souligne Fabrice Estebanez : « Les coachs nous poussent à passer du temps ensemble mais après c’est à nous de faire le pas ».

« Mettre en place notre envie ensemble de faire front »

Un état d’esprit en « fonds de commerce », une solidarité à toute épreuve, et un jeu qui se met en place. « La semaine prochaine, nous pourrons approfondir le jeu avec ce stage à Lausanne ». Laurent Labit le sait, ce match contre Toulon sera un très bon moyen pour tester le groupe. Cette rencontre contre les Varois sonne donc comme l’ultime étape avant de se plonger dans le grand bain de la préparation finale avec ce stage à l’école hôtelière de Lausanne. Contrairement aux années précédentes, pas d’activité extra-rugby sont programmées et ce n’est pas pour déplaire aux joueurs qui sont très excités à l’idée de retrouver le ballon sur le long terme. Pour Fabrice Estebanez, « ce stage tombe parfaitement, on essayera de peaufiner le travail pour arriver prêts ».

Pour le moment tous les regards sont tournés vers Toulon et le match de vendredi soir. « Je suppose qu’à Mayol, comme toujours, ça va être dur. Vous pouvez appeler ça comme vous voulez, mais c’est surtout un moyen de mettre en place notre état d’esprit, notre solidarité et notre envie ensemble de faire front. » Ce match peut représenter bien plus pour certains mais pour Laurent Labit et son accolyte c’est juste une façon de démarrer ensemble une nouvelle saison.

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