En fin de contrat avec Montpellier au mois de juin dernier, le pilier droit international Géorgien Davit Kubriashvili n’a pas été conservé par ses dirigeants.

C’est du côté de Grenoble que l’ancien pilier du Rugby Club Toulonnais a décidé de rebondir pour cette saison 2018 / 2019.

Interrogé via le club Isérois, Davit Kubriashvili a expliqué avoir un attachement particulier avec le club de Toulon. Extrait:

« J’ai commencé à jouer au rugby en Géorgie et un ami à moi qui était déjà arrivé sur Montpellier m’a aidé à rejoindre Montpellier. J’ai joué mon premier match en Top 14 contre Perpignan. C’était un bon souvenir. On n’a pas gagné mais on a bien résisté. A l’époque, Perpignan était un gros club et Montpellier un petit club. Ensuite, j’ai signé à Toulon. Les dirigeants de Toulon m’ont contacté après un match avec les Espoirs que j’ai joué contre le RCT. Ils m’ont contacté et je n’avais pas beaucoup de temps pour donner ma réponse. Et j’ai décidé de signer. C’était une très belle expérience. Montpellier restera mon premier club en France, mais par rapport au temps passé en France, c’est à Toulon que j’ai réellement grandi. J’ai grandi à Toulon et j’ai appris beaucoup de choses à Toulon. Le RCT restera un club très particulier dans ma vie. »

Le pilier Géorgien précise que Grenoble est son quatrième club en France. Extrait:

« Grenoble est mon quatrième club en France. A chaque fois, j’ai gagné quelque chose. La première année j’ai gagné le championnat de France avec les Espoirs de Montpellier. Ensuite j’ai gagné la Coupe d’Europe avec Toulon, puis j’ai gagné le championnat avec le Stade-Français. Avec Montpellier, j’ai gagné la petite Coupe d’Europe. Maintenant, j’espère pouvoir faire quelque chose à Grenoble. »

Pour conclure, Davit Kubriashvili revient sur des sujets douloureux: ses défaites en finale du Top 14. Extrait:

« Pour la finale contre Castres, j’étais remplaçant car j’ai longtemps été blessé. Mais j’ai réussi à retrouver ma place. J’ai eu la chance de jouer tous les matches en fin de saison. Mais on a perdu la finale contre Castres et j’avais déjà perdu deux finales avec Toulon dont une contre Castres. Je savais que c’était une équipe dangereuse. En 2013, Castres a terminé sixième et on a joué la finale contre eux. Personne ne pensait qu’ils pouvaient gagner le Bouclier et ils ont gagné. Je savais que c’était une équipe dangereuse et on n’a pas réussi à les gagner avec Montpellier non plus. »