David Courteix : « On va finir par être le Clermont du rugby international »

David Courteix : « On va finir par être le Clermont du rugby international »

Le mardi 27 février 2024 à 11:05 par David Demri

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L’équipe de France féminine à VII s’est inclinée en finale du Tournoi de Vancouver contre la Nouvelle-Zélande sur le score sans appel de 35 à 19.

Une grosse déception pour l’équipe des Bleues et son staff.

L’entraîneur David Courteix a exprimé sa déception via Midi Olympique.

Il n’a pas manqué d’envoyer une pique à Clermont en évoquant le grand nombre de finales perdues par son équipe. Extrait:

« Je le disais en plaisantant : on va finir par être le Clermont du rugby international (sourire). Pour avoir fréquenté les lieux, je me souviens que, pendant très longtemps, on était contents d’être en finale. On a été un peu comme ça. Là, ça ne nous suffit plus. Je vais le redire même si je me suis planté une fois, deux fois, trois fois, quatre fois… La cinquième sera la bonne. Ce sera pour la semaine prochaine (à Los Angeles).

Les « Néo-Z », on les a battues, les Australiennes aussi. Toutes les équipes du top 5, 6, 7, on les a dominées. Nous en avions besoin. C’est un groupe qui est très scolaire par certains côtés, très sage. C’est pour ça que sa réaction, à la fin, me plaît. Il y avait du caractère, l’envie d’envoyer chier tout le monde. C’est plutôt une bonne chose. Ces caps-là, on les a passés. Maintenant, il reste le cap de la finale, la peur de perdre malgré tout. Il faudra qu’on creuse ça dans la semaine. L’avantage, c’est que j’ai de l’expérience (sourire).

Ça fait un moment que je la gère, la frustration. Nous sommes des gens très orgueilleux, dans la réaction. J’aimerais juste que l’on mobilise notre orgueil intelligemment. Que ce ne soit pas juste sur la rage de s’être encore fait battre en finale, la vexation. Je voudrais que ce soit plus construit, réfléchi. À ce moment-là, on finira par passer le cap.

Enchaîner, la plupart du temps, c’est un gros avantage. Quand tu gardes ta frustration au fond du lit pendant un mois, c’est plus dur. Là, je pense que le fait d’enchaîner, avec le même groupe, sans qu’il n’y ait de bobos, ce qui est important avant une deuxième étape, est une très bonne chose. J’aurais aimé vous dire que l’on allait passer une soirée tranquille en vous disant que c’était fait. L’enjeu va être de récupérer physiquement et, sincèrement, de récupérer mentalement. Pour des filles entraînées comme elles le sont, la plus grande difficulté ne vient pas du physique mais du mental. »

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