Dany Priso raconte sa prolongation de contrat et effectue une incroyable déclaration d’amour !
Dany Priso raconte sa prolongation de contrat et effectue une incroyable déclaration d’amour !
Le mercredi 12 février 2025 à 17:10 par David Demri
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Le pilier gauche du Rugby Club Toulonnais, Dany Priso s’est longuement confié via Midi Olympique.
Ce-dernier est notamment revenu sur sa décision de prolonge son bail avec le club Varois.
Alors que son contrat arrivait à terme au mois de juin prochain, Dany Priso a prolongé son contrat avec le RCT de trois saisons supplémentaires, soit jusqu’au mois de juin 2028.
Dany Priso explique se sentir extrêmement bien au sein du groupe Toulonnais. Extrait:
« Je suis dans un projet qui me plaît. Le club a une forte ambition. Je suis là depuis trois ans, et je prends du plaisir à jouer avec ces gars. Avec le club, on a discuté assez tôt et on est rapidement tombé d’accord pour prolonger l’aventure. Honnêtement, de mon côté, tout était dans le vert pour continuer ici. C’est un club qui m’a beaucoup aidé, notamment dans ma vie personnelle. J’ai eu des moments difficiles. On dit souvent que le rugby est une deuxième famille, le RCT m’a prouvé cela. Toulon m’a fait confiance, il n’y avait aucune raison de regarder ailleurs. C’était simple et évident. »
Dans la foulée, il explique comment se sont déroulées les négociations avec les dirigeants Toulonnais.
Il l’affirme : tout est allé très vite pour cette prolongation de contrat.
Il ne manque pas de déclarer sa flamme au RCT. Extrait:
« Quand je vous ai dit que ça a été très simple avec les dirigeants, c’est la stricte vérité. J’ai été honnête avec tout le monde en disant : « Aujourd’hui, je me sens bien. Je suis ici, je fais ce que j’ai à faire. Je sens que mon corps tient toujours, et qu’il peut tenir encore trois ans. » Je n’ai jamais eu de gros pépins, j’ai été épargné. Je prends du plaisir. Le club n’a pas beaucoup hésité à répondre à cette volonté de prolonger trois ans. La discussion a également été limpide avec Pierre Mignoni. Si mon corps ne suit plus, je n’aurais pas de mal à monter dans le bureau du président et lui dire que je ne me sens plus. Aujourd’hui, c’est une marque de confiance mutuelle.
Je veux dire une seule chose à tout le monde : quand j’enfilerai ce maillot, je donnerai le meilleur de moi-même à chaque fois. On ne sait pas de quoi demain sera fait. Aujourd’hui, j’ai un peu le vent en poupe. Dans trois ans, je serai un peu plus vieux (rires) et il faudra peut-être des mecs en plus. Maintenant, je ne vois pas si loin. Quand je suis venu ici, des gens pensaient que j’allais me reposer sur mes lauriers (rires)… Ce n’est pas trop ma mentalité ! On me disait : « Tu te tires une balle dans le pied, tu vas être en concurrence avec ‘Jibé’ (Gros, NDLR)… Tu ne vas pas jouer. À La Rochelle, tu gagnes… » On ne m’a jamais mis dehors de La Rochelle, c’était ma décision (de partir). J’estimais que j’avais fait le tour, j’avais envie de découvrir autre chose. Je voulais me mettre en danger et voir ce que j’avais dans le ventre.
Je ne ressens pas la même chose ici. Je suis arrivé à Toulon tranquillement. Les gens parlaient de mon statut d’international mais je me fiche de tout ça. Ça ne m’intéresse pas. Je voulais montrer aux mecs à côté de moi que je pouvais apporter quelque chose. La plage et le soleil ne m’intéressent pas trop (rires). Je voulais apporter mon expérience au profit de Toulon, et je voulais apprendre d’autres mecs. L’apprentissage est permanent. Vous savez, c’est facile d’apprendre les combinaisons, les touches, le jeu… Moi, je voulais continuer à apprendre sur l’humain en venant ici. C’est ça le plus important dans le rugby et dans la vie. »
Il insiste sur le fait de se sentir extrêmement bien au sein du groupe Toulonnais. Extrait:
« Quand tu connais les mecs, que tu passes du temps ensemble, tu apprends beaucoup plus sur toi que cela soit sur l’homme ou sur le joueur. Je me nourris de chaque mec. J’ai besoin d’avoir ces liens. Après, il ne faut pas se mentir non plus. On n’est pas tous les meilleurs amis du monde, comme vous dans votre vie professionnelle. Il faut juste en savoir assez pour créer une connexion. Ici, j’ai noué des liens puissants avec certains gars. Ça, c’est le plus beau. Je me lève tous les matins en me disant que je vais retrouver 45 con***** (rires)… Parfois, je suis fatigué et j’ai des soucis dans ma vie personnelle. Quand je n’étais pas très bien, il y avait toujours un petit con (sic) pour me faire rire dans ce vestiaire. Et pourtant, les mecs ici savent combien j’ai pu tirer la tête. J’avais parfois envie de frapper tout le monde. J’étais en colère. Ces mecs ont su me détendre.
On ne fait pas le métier le plus chiant du monde, et les gars ont su me le rappeler. Il n’y a que du plaisir à être rugbyman. C’est un travail, mais surtout un jeu. On a commencé le rugby pour retrouver nos potes, sans espérer gagner de l’argent. Certes, on ne voit plus exactement les choses de la même façon parce qu’il y a la pression de la compétition, mais… Au fond, je ne veux pas perdre cette notion ! À Toulon, ce groupe a ça. Il y a le plaisir de s’entraîner, de passer du temps ensemble ici ou même en dehors avec un petit restaurant. Je passe plus de temps avec eux qu’avec ma propre famille. Moi, j’ai besoin de ressentir ces liens. C’est ma seconde famille, et je ne me lasse pas de passer du temps avec eux. Nous sommes plusieurs à être venu de loin, sans notre famille. À Toulon, j’ai trouvé un refuge où je me sens bien. Il faut préserver ce lien, même avec certains solitaires. Ici, il y a la mer. Nous sommes sur ce bateau et on doit le tirer tous ensemble. »
Pour conclure, Dany Priso rappelle que le RCT lui a tendu la main dans une période difficile de sa vie. Extrait:
« J’insiste, vraiment, sur le fait que le club m’a tendu la main à un moment délicat de ma vie. Ils ne m’ont jamais rien demandé en retour. À ma façon, c’était le moment de rendre le respect que j’ai eu que cela soit sur le terrain ou en dehors. On m’a tendu la main. Je ne veux pas l’oublier. Ce n’est pas l’unique raison, parce que je suis vraiment heureux de ce choix. Le soutien est venu du président, mais aussi du coach. Des gens à l’administration ont aussi été là. Tout le monde a participé à son échelle au fait que j’aille mieux. Mes coéquipiers m’ont aussi accompagné. J’en profite, d’ailleurs, pour vraiment remercier tout le monde. Je suis heureux ici. Je suis accompagné de mecs en or.
Ça peut être facile de dire ça maintenant, dans ce contexte. J’ai connu une phase vraiment difficile, et j’ai vu des mecs me tendre la main sans rien attendre en retour. C’est ça le plus beau. Vous savez, je suis toujours parti dans des clubs où je n’avais pas la famille à côté de moi. J’ai toujours été porté par l’esprit de groupe, la camaraderie. Je suis animé par ça, par le fait de prendre du plaisir sur le terrain mais aussi en dehors. J’ai appris à connaître ce vestiaire et ces gars. Maintenant, on m’a aidé et c’est à moi de rendre. Je veux apporter ma façon d’être, de vivre, et ce que je peux faire sur le terrain. Le terrain prime, parce que ça reste notre job. J’ai voulu rester parce que je veux créer quelque chose d’unique avec ces gars. Il est temps d’écrire notre histoire. »
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7 Commentaires
on t’aime Dany.
par contre arrête de donner des essais aux adversaires. Lol.
Propre.
Nous aussi on t’aime
Hé bien il m’a mis les frissons ce con …
Merci à toi Dany , Toulonnais un jour, toulonnais….
Superbes paroles……et on sent qu’il est franc……..Bravo pour son état d’esprit….et merci..!!
je ne sais pas quel est le con ( un vrai) qui est derrière le rouge , et je ne tiens pas du tout à connaiÏtre ce genre de CON
Super. Voilà maintenant te un vrai Toulon……et tu comprends notre différence.!
Tiens ! d’ailleurs pour le journaliste une question intéressante aurait été de demander par exemple, les différences entre un club comme la Rochelle et le nôtre.( En positif et négatif bien sûr ).
Eric
Pilou Pilou