Le pilier gauche du Rugby Club Toulonnais, Dany Priso s’est confié à l’approche du match contre le Stade-Français Paris, programmé samedi au Stade Mayol.

Ce-dernier indique ne pas être gêné par les fêtes de Noël.

Il l’affirme : les joueurs doivent se concentrer sur le match à venir et ne pas se mettre mal. Extrait:

« On a l’habitude maintenant. Ca fait un petit moment qu’on est dans le circuit et on sait comment gérer cette période. On sait que l’on doit moins profiter durant les fêtes car il y a un match qui arrive. On ne peut pas se mettre mal. »

Toulon reste sur trois défaites consécutives toutes compétitions confondues.

Dany Priso fait le point sur la situation. Extrait:

« On a tous de la frustration car on se dit qu’on met les ingrédients sur le terrain pour pouvoir gagner. On n’est pas loin mais à chaque fois on perd et c’est le résultat qui compte à la fin. Donc il y a de la frustration mais on a confiance en nous et en notre jeu. On sait où on veut aller. A nous de retourner la situation ce week-end. Il faut être plus réaliste. On a plusieurs fois l’occasion de tuer le match mais on ne le fait pas. On s’affole trop rapidement. On apprend de tout ça. Les coaches ont ciblé ce problème. On a des moments où nous sommes très dominants et au lieu de tuer le match on se met à la faute. Je pense notamment de cette mêlée à cinq mètres lors du match contre Toulouse. Si on marque, on bascule.

Dans le match, il y a plusieurs moments comme ça. Mais on fait une faute, on enchaîne sur une seconde faute, on se prend un essai, on passe sur un moment faible. Des décisions sur le terrain ne sont pas bonnes. A nous de changer cela car il faut tuer le match quand on est sur le bon moment. »

Pour conclure, Dany Priso explique pourquoi le Rugby Club Toulonnais se retrouve en difficulté dans le secteur de la défense depuis plusieurs matches. Extrait:

« Pierre Mignoni l’a expliqué : ce sont des décisions individuelles. Quand on reste sur le collectif, ça marche très bien. Mais sur une occasion, les fils se touchent à cause notamment de la fatigue. Une mauvaise décision et on le paye cash. Quand on est sur le terrain, on a une vision très resserrée. Le joueur peut détecter un truc et décide de monter fort. Il peut y avoir une mauvaise communication. En communiquant mieux et si on circule mieux, ça obligera le joueur à ne pas faire cette erreur. Ca reste individuel mais aussi collectif. »