Daniel Herrero: « Le RCT version Boudjellal ? Je ne réponds pas à cette question mais… »
Daniel Herrero: « Le RCT version Boudjellal ? Je ne réponds pas à cette question mais… »
Le jeudi 26 octobre 2017 à 11:30 par David Demri
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L’ancien joueur et entraîneur du Rugby Club Toulonnais, Daniel Herrero s’est confié dans les colonnes du quotidien Var-matin afin d’évoquer la gestion du club du président Mourad Boudjellal.
Dans un premier temps, Daniel Herrero n’a pas souhaité s’exprimer. Il a finalement expliqué que la philosophie de Mourad Boudjellal est discutable.
Selon lui, le club Varois aurait dû remporter une dizaine de titres étant donné la qualité des joueurs des dix dernières années. Extrait:
« Le RCT version Boudjellal ? Je ne réponds pas à cette question, mais c’est ton droit de me la poser. Il y a du bonheur à considérer que sur la terre de France et d’Europe, le Rugby Club Toulonnais dégage quelque chose de performant. Et même, on pourra dire qu’il est assez moralisé, c’est un club qui se tient bien. Après, les gens qui le gèrent sont titulaires d’une philosophie qui pourrait être discutable. On en achète beaucoup, on en vend pas mal… Mais de fait, ils sont assez performants, même si avec le potentiel humain qu’il y a eu à Toulon depuis une dizaine d’années, on aurait dû avoir dix titres. »
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« même si avec le potentiel humain qu’il y a eu à Toulon depuis une dizaine d’années, on aurait dû avoir dix titres »
Mouais, c’est facile à dire. On aurait certainement pu (dû) gagner deux ou trois finales de Top 14 de plus. Après, on ne joue pas tous seuls, il y a 5/6 clubs en France et plus largement en Europe qui sont au même niveau que nous, voire plus forts depuis 2 ans.
Je crois que la remarque que fait Herrero sur Boudjellal pourrait s’appliquer plus largement à tout le rugby pro d’aujourd’hui : « On achète beaucoup, on en vend pas mal ».
Ouais…décevant le Daniel sur le coup…analyse restrictive, simpliste. S’il suffisait d’avoir des noms pour tout gagner, les barbarians britanniques ne se prendraient pas des pilules à chaque fois, sans les stars achetées par MB, l’économie du club ne serait pas ce qu’elle est, etc…
On aurait pu continuer à faire dans le romantisme comme à l’époque Champ-Hueber, et faire l’ascenseur entre le haut de la Pro D2 et le bas du top 14. Certes, La Rochelle et le Lou se construisent différemment mais ils n’ont pour le moment ni le palmarès ni la notoriété de Toulon n’en déplaise aux mauvaises langues…
N’en déplaise surtout à Valmax 2017 l’amoureux transi de La Rochelle
moui enfin y a de l’argent à La Rochelle et au Lou hein faut pas croire, regarde les effectifs, les présidents…
Avoir dix titres je ne sais pas, mais on peut objectivement dire qu’on aurait pu en avoir un de plus en challenge cup, et de 1 (le Racing il y a deux ans) à 2 ou 3 de plus (Clermont l’année dernière et la première confrontation contre Castres) en Top 14.
Après on a eu de nombreuses années avec 2 finales à gérer dans la même saison, avec des enchainements sur un mois de matchs couperets à hautes intensités. On a eu beau avoir certains des meilleurs joueurs du monde, à un moment faut quand même s’accrocher physiquement et moralement.
Je ne réponds pas, mais je réponds, et je critique. Et sympa pour les autres clubs de chèvres qu’on aurait dû écraser à coup sûr ces 5 dernières années. En attendant, sur ces 5 ans, on a le meilleur palmarès français (deuxième européen après les Sarries, et encore!), quand des clubs recrutant à coups de millions n’ont qu’un seul titre, voire zéro.
l analyse de daniel est toujours interessante,c est un humaniste,un affectif avec un potentiel de generosite et d humanite enorme,donc il a du mal a coller avec la philosophie de boudjellal ou de maniere plus ample avec la marchandisation parfois de l humain ds une societe totalement porte sur le resultat et le profit,boudjellal a cette capacite d adaptation a ce systeme et a permis de hisser le rct au sommet,les 10 titres ,il a fallu composer avec les finales de top 14 perdues et quelquefois voleees par l arbitrage ou mesure de la lnr et quelques boulettes de laporte ds sa gestion de l humain,quoiqu on en dise
petit a petit,j espere on reviendra ds un cycle plus humain ds tous les secteurs de la societe et au rugby,mais ça passera quand meme par un combat apre d insoumission er de reactivite a ce qu on veut nous faire avaler,mais pour cela il faudra aussi retrouver et preserver force de conviction,identite,un minimum de protectionisme dans une fraternite humaniste
le rugby n a fait que subir cette derive societale
RALFIN, en phase avec tes propos.
Depuis quand il est HUMANISTE ?
quand il était entraîneur HUMANISME ÉTAIT HAUT PECUNIEREMENT
Jamais perdu de finale LUIII
Faudrait demander a Monsieur HERRERO combien de finales et demies-finales de perdue pendant son temps d’entraîneur du temps ou l’on dominait le championnat avec Toulouse , mais c’est Toulouse qui raflait tout. 1985 ET 1989 Finales perdues contre TOULOUSE 1986 1/2 perdue contre Agen etc….
Monsieur HERRERO. avez vous oublié?
10 non mais 2challenges europeens et au moins un brenus celui de 2016
Le capitalisme n’est pas sa tasse de thé. Donc que voulez vous qu’il réponde à cette question sur la logique qui prédomine aujourd’hui dans le Top 14 et à Toulon. N’empêche, je ne crois pas qu’il déteste l’argent, surtout celui qu’il a gagné …
Ah bon ! Et les piges comme conseiller en intervenant auprès de séminaires de management d’entreprises pour des cadres … il a bien dû prendre un peu d oseille le barbu au langage fleuri ?
J’aime bien qd même le personnage qu’il a créé
« je ne réponds pas à cette question mais » on pourrait continuer ainsi sa phrase « qui aurait injecté autant d’argent que lui et placer le club à un haut niveau européen… »
c’est dommage qu’un tel entraineur est cessé toute activité,un discours fleuri,un humanisme hors du commun,un collazo ou mignoni puissance 10,dommage pour toulon ,après il a pas tort la valse et entaineurs passés au RCT (mason ,ford,taylor,dominguez,etc….)avec lui les jeunes de toulon seraient restés.
Très bonne analyse de Ralfin , il ne peu pas être en accord avec la façon de gérer de Boudjellal en bon humaniste qu’il est , il a raison , on aurait du gagner 10 finales mais malheureusement , ce n’est pas nous qui géront l’arbitrage , homme en vert qui est le personnage déterminant d’un match , c’est lui et lui seul qui décide .
DANIEL et clermont les pauvres combien ils en on gagné de titres !!
josuch quelque chose m’échappe le rapport daniel et clermont un était entaineur et clermont club comprends pas
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