Daniel Herrero explique pourquoi il n’a plus mis les pieds à Mayol depuis près de 30 ans
Daniel Herrero explique pourquoi il n’a plus mis les pieds à Mayol depuis près de 30 ans
Le mercredi 1 juillet 2020 à 14:32 par David Demri
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L’ancien joueur et entraîneur du Rugby Club Toulonnais, Daniel Herrero s’est confié dans les colonnes du Midi Olympique de lundi pour évoquer divers sujets, dont notamment le RCT actuel.
Daniel Herrero explique dans un premier temps avoir énormément fréquenté le Stade Mayol lorsqu’il était jeune. Extrait:
« Mayol, j’y suis allé du jour de ma naissance jusqu’à l’âge de 22-23 ans, presque tous les jours. Puis de 33 à 43 ans, tous les jours, trois fois par jour. »
Mais depuis près de 30 ans, il n’y a plus remis les pieds. Extrait:
« Et depuis ? Quasiment pas. Je n’ai plus fréquenté le territoire formel de l’aventure rugbystique toulonnaise. J’avais la sensation que je ne m’y sentirais pas bien, pas épanoui. Je l’avais trop vécu rayonnant, effervescent. »
L’ancien joueur du XV de la Rade explique avoir perdu goût pour la chose depuis qu’il a quitté son poste d’entraîneur du RCT. Il ne ressent pas de plaisir à se retrouver spectateur. Extrait:
« Mais je n’y suis pas allé pour des raisons diverses. Je n’avais pas grand goût pour la chose, ni antipathie. Je ne parlerais pas de répulsion. J’étais partagé entre l’intensité émotionnelle de mon vécu dans ce stade et le peu de plaisir à me retrouver spectateur. J’ai suivi pendant tout ce temps le parcours du club. J’y ai des amitiés centrales et périphériques, mais le lieu, l’espace… Cela pourrait sous-tendre que je suis fâché, que je n’aime pas quelque chose. »
Il précise cependant n’être en conflit avec personne même si certaines choses l’ont agacé. Extrait::
« Je vois des irritations plus fondamentales, d’ordre familiales. Je n’étais pas radicalement fâché. Jamais, je ne me suis senti propriétaire du RCT. J’ai toujours aimé avec passion ma ville et mon club. Je ne suis dépositaire de rien. J’ai donné mon cœur à ce club. Je ne vais pas au stade, c’est ainsi. Les responsables du RCT ont changé, il y a eu des enchaînements de connexions, de générations. Je ne suis en conflit avec personne et j’aurais mal vécu les comparaisons avec mon époque. J’ai observé ces dix dernières années des différences dans les modes de fonctionnement. Je n’ai par exemple jamais été sensible au fait d’acheter et de vendre des joueurs. »
Pour conclure, Daniel Herrero concède que depuis une quinzaine d’années, le RCT a retrouvé une place forte dans le rugby Français. Extrait:
« Je reconnais que depuis une quinzaine d’années, le RCT occupe une place que je qualifierais d’historique. Le club est considéré, considérable, conséquent. Il s’y passe des choses, culturellement et sportivement. Il n’a jamais été habité par des endormis ou des raisonneurs régressifs. Si je n’ai pas été trop sensible aux modes de gestion mais j’ai été ravi par les performances. »
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13 Commentaires
Lui au moins reconnaît le travail des 15 dernières années et les titres obtenus.
Il crache pas dessus !!
C est un mec droit!
On oublie qu’il est le seul à s’être gavé en laissant beaucoup de joueurs dans la merde,Pour ma part il me manque pas le socialiste capitaliste
Il ne faut pas oublier qu’il est le seul à s’être gavé Et laisser beaucoup de joueurs dans la merde voilà le vrai visage du socialiste capitalisteDH
discours toujours un peu le même
Et difficile à lire quand on connaît sa rhétorique.
Que de mots, encore des mots, toujours les mêmes.
Merci DANIEL !.. Voilà , au moins ça c’est déjà dit aussi . YES !..
je n’ai pas gouté la methode mais ai été sensible aux résultats….cherchez la pirouette, je suis peu etre un peu …. mais si je n’aime pas la methode comment etre content des résultats.C’est bien de parler de philosopher avec des métaphores mais faut faire attention à ce que l’on dit in finé.
daniel Herrero à été l’acteur principal d’une merveilleuse période du RCT, mais attention aux aigris.
Un philosophe du rugby ce Monsieur Herrero. C’est toujours un grand plaisir de l’écouter.
Merci MONSIEUR RESPECT
Quel bonheur de lire ce personnage. Pour l’avoir croisé hors contexte rugby, il transpire l’humanité, la bienveillance, l’amour pour l’autre, le partage, l’intelligence…
J’ai encore en tête son visage en son clin d’œil en direction de ses joueurs avant le faleux match contre Bègles à Mayol…
En tant que Toulonnais, je suis fier de partager avec cette personne les mêmes origines.
Que c’est bon de lire ses tirades pagnolesques, si loin des échanges bas de gamme qu’on a malheureusement trop l’habitude d’entendre avec certains dirigeants actuellement.
Un peu de hauteur… Merci !
Suite à divers écrits dans notre sport .des qu on porte le malliot il n y a pas de politique .tu peux etre socialiste .communiste ou du centre droit et meme de droite l amour de notre sport on oubli et on joue .
Deux mondes de puissants riches politiques différentes on ne peux pas être et avoir été incomparables générations différentes les humains hommes font avancer la planète herrero cette génération ces joueurs du crus natif de la côte Var des grands du dur des combatants les règles du jeux incomparables les mêlées etc les salaires primes surtout tout le professionnel actuel est plus facile que ces dures années eh oui indiscutables preuves à l appuies salut allez la côte Var retraite vacances arrivent on y sera