Daniel Herrero explique pourquoi il a boycotté le Midi Olympique pendant 30 ans
Daniel Herrero explique pourquoi il a boycotté le Midi Olympique pendant 30 ans
Le mardi 30 juin 2020 à 19:45 par David Demri
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Le Toulonnais Daniel Herrero a accordé un long entretien aux journalistes du Midi Olympique, à retrouver dans son édition de lundi.
Lors de cet entretien, l’ancien joueur et entraîneur du Rugby Club Toulonnais a expliqué pourquoi il a refusé d’accorder toute interview au Midi Olympique pendant près de 30 ans.
Il explique notamment avoir été irrité par certaines personnes. Extrait:
« Si je n’ai pas pris la parole chez vous, hypothèse recevable, c’est que soit on ne me l’a pas donnée, il y avait peu d’intérêts réciproques, peu de réflexion commune. Soit, autre hypothèse, j’ai refusé délibérément les avances du Midol. Sans aucun doute, il y a eu des irritations sur des personnes. Quand tu génères plus de mépris que d’affection, c’est douloureux. J’ai pu sentir que le seul intérêt guidait la réflexion et non pas le bonheur des hommes. »
Alors pourquoi a-t-il accepté – cette fois-ci – de répondre à cet entretien ? Car il n’y a pas eu de traumatisme mais seulement des tensions. Extrait:
« Pourquoi j’ai accepté ? La douleur ne s’est pas fossilisée et le temps a fait son œuvre lente et certaine. Comme diraient les psys, il n’y avait pas de traumatisme, seulement des tensions. Le monde du silence avait pris le dessus. Je pensais ne plus jamais parler au Midol, pas que je trouvais qu’ils étaient tous couillons, non. Je ne pensais pas non plus qu’il y avait une considération un peu intéressée du métier de journaliste. J’ai eu de l’irritation avec quelques-uns et j’estimais qu’elle pouvait entraîner une assimilation à tous. »
Il précise avoir mal vécu certains jugements intempestifs. Extrait:
« J’ai voyagé assez longtemps en terrain d’Ovalie, fait de jeu et d’hommes, fait aussi de vestiaires, de performances, de pinardages olympiques, de générosité et de joies transcendantales. J’ai vécu ça, le partageant avec ceux dont le métier est d’observer et d’analyser. Midol est un lieu de bouillonnement permanent, préoccupé par ce qui se passe dans ce monde-là, mais bon, j’ai mal vécu des jugements intempestifs. »
Lorsque le journaliste lui demande s’il est susceptible, Daniel Herrero répond simplement s’irriter rapidement sur certaines maladresses. Extrait:
« Susceptible, le mot est trop vague. Je m’irrite vite sur des maladresses, des inconsidérations. Les irritations dans notre monde sont légitimes. Je me sais réactif sur certains sujets, je m’estime tolérant en général, mais aussi un peu intolérant sur deux trois points des choses de la vie, sur la méchanceté injustifiée ou l’entrée sans précaution dans mon intimité. Trente ans c’est un chiffre, je considère ce fait comme une péripétie glorieuse de ma vie. »
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16 Commentaires
Lunaire.
Pas tant que ça. Jacques Verdier est mort. Il est tellement plus respectueux de l’expliquer à sa façon.
Bravo toujours le bon mot pour tous les maux que ces journalistes causent au sport et aux sportifs ….
j espère que certains se remettront en cause , pour éviter cette méchanceté gratuite de gratte papier
la photo sans le texte et je comprend tout merci !!!
De la branllete intellectuelle
Toujours le même avec sa philosophie à 2 balles et des grandes phrases creuses pleines de mots savants qui ne veulent rien dire Bref , il continue à s’ecouter parler
j’allais le dire mais moins bien formulé.
Quand tu auras 1/10em de son savoir tu pourras critiquer sinon tais toi merci
Vraiment , qu’elle classe vous caractérisant de suite !.. Par contre , avec qu’un seul L et deux TT , c’est encore plus jouissif , qu’il paraît . Mr @La palme !.. Mais bon sans doute , que l’intellectualisme commence peut être aussi par l’orthographe .. Par votre commentaire personnel si respectueux à son égard , *Daniel* devrait je pense beaucoup apprécier en le lisant . Ah désolé !.. Mais c’est vrai j’oubliais au passage que derrière un petit écran , c’est toujours plus facile .
Quelle classe et non pas qu ‘elle classe . Pour l’orthographe vous repasserez aussi Mr MICHEL Fery
J’adore ce monsieur. Comment expliquer en quelques lignes et en bon français que les journaleux de Midol sont des brêles en y mettant les formes
Bigard fait du Bigard
Zemmour fait du Zemmour
Raoult fait du Raoult
Herrero fait du Herrero
Ect…
C’est le problème de ces gens qui prennent une niche médiatique. Herrero, les médias le ressortent pour ces bons mots (approximatifs). Au début c’était original et rafraîchissant, puis ça devient une pitrerie ronronnante sans surprise.
OUI mon cher @Titou !.. Vous avez parfaitement raison !.. Comme quoi voyez , la colère nous rendrait bien de temps en temps étourdi également . Désolé , et Merci de me l’avoir fait remarquer au passage . Cela n’arrive certainement pas qu’aux autres .
Et probablement à tout le monde Mr Ferry ….moi le premier.
Certains peinent à le comprendre et pourtant ces mots sont tellement justes. Légèrement poétisées ou « agrémentées de philosophie » parfois même complexifiées ses phrases ont, pour autant, toujours du sens.
Même si je l’accorde l’intelligence c’est aussi de savoir simplifier des choses qui n’ont pas lieu d’être complexes … ;).
A ses détracteurs : acceptez au moins les différences en général et les siennes en particulier.Enrichissez vous de celà.Prennez de la graine sur son ouverture d’esprit,la richesse de sa syntaxe.Sa culture rugbystique et au delà.
Sans gober la totalité de son discours tout le temps.Il fait encore honneur au RCT.