Le pilier gauche du Rugby Club Toulonnais, Daniel Brennan s’est confié en conférence de presse sur le match à venir contre l’USAP.

Ce-dernier a évoqué son début d’expérience avec le XV de la Rade.

Il explique vouloir surtout être bon en conquête et continuer de progresser. Extrait:

« J’ai la chance d’avoir eu quelques repères en arrivant. Je connaissais quelques joueurs, j’ai su me reposer sur eux. Je suis quelqu’un de sociable, l’équipe m’a bien intégré et j’ai de la chance d’être ici. Le plus important reste le travail. Je savais qu’en arrivant ici j’allais avoir beaucoup de travail et je sais que nous sommes sur la bonne voie. Pourvu que ça dure.

Petit à petit j’essaye de me libérer un peu plus. Il faut que je sois bon en mêlée. Je me focalise là-dessus, il faut être bon en conquête. Et avec un peu plus de confiance, je vais essayer de toucher plus de ballons et montrer de quoi je suis capable.

Quand j’étais petit, je jouais au rugby et je me régalais à jouer le ballon, jouer des duels. Le match contre Lyon, avant les vacances, j’ai joué 20 minutes et je me suis vraiment régalé, j’ai pris beaucoup de plaisir. Défendre la ligne comme ça, c’était vraiment un sentiment de plaisir. J’espère montrer encore plus dans les matches à venir. »

Il s’attend à un match très dur contre Perpignan. Extrait:

« Ca va être un match très dur. Perpignan a une réputation de guerrier depuis des lustres. Ils ont une équipe très solide, très massive devant avec de bons joueurs qui vont vite. On va faire le maximum pour rivaliser. Mais on est conscient que ce sera une très grosse bataille. Puis ce sera à guichets fermés donc on sera attendu par le public Catalan. C’est une équipe de guerriers et ça va commencer devant. La vérité c’est que si devant on n’est pas performant, derrière ils ne pourront pas faire leur travail. Si on veut rivaliser et gagner, il faudra être conquérant devant. Il faudra se mettre en face, que ce soit en défense ou en attaque. Il faudra imposer notre rythme. »

Selon lui, l’USAP et le RCT sont deux clubs qui se ressemblent beaucoup. Extrait:

« Je vois beaucoup de similitudes entre les deux clubs. Ce sont deux clubs très fiers avec deux très belles histoires. Les supporters sont très fiers et très engagés derrière leur club. C’est une force pour nous et pour eux. On voit que leurs supporters sont remontés quand on joue chez eux. Ca leur donne un état d’âme supplémentaire. Quand j’étais plus jeune, ça m’aurait stressé. Mais ça fait quelques années que j’ai joué à Perpignan. Quand j’étais à Brive, on jouait souvent les derniers rôles avec l’USAP. C’était des matches très dur avec un public remonté. Le public ne te fait pas de cadeau. On sent qu’ils sont derrière toi. Ils te mettent la pression. A nous de rester froid, d’exécuter notre stratégie si on veut gagner là-bas. »

Pour conclure, il dit le plus grand bien de son coéquipier et ami Marius Domon. Extrait:

« Marius Domon, je le côtoie pas mal en dehors du terrain, on passe du temps ensemble. Il est top. Dans la vie il est posé. Quand on joue à un poste comme celui d’arrière avec beaucoup de responsabilités, c’est important d’avoir la tête posée. C’est une arme pour lui. Cela ne veut pas dire qu’il n’est pas déterminé et remonté quand il joue au rugby. Il prend de plus en plus d’initiatives durant les matches. Il remplit son rôle à merveille. »