Dan Carter explique pourquoi il ne souhaite surtout pas devenir entraineur de rugby
Dan Carter explique pourquoi il ne souhaite surtout pas devenir entraineur de rugby
Le mercredi 6 novembre 2024 à 15:58 par David Demri
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L’ancien ouvreur international Néo-Zélandais Dan Carter s’est longuement confié via Midi Olympique.
Ce-dernier a expliqué avoir passé d’excellents moments à Paris, lorsqu’il évoluait au Racing 92. Extrait:
J’ai tellement de bons souvenirs ici… Tout m’avait plu, à l’occasion de cette parenthèse : les restaurants, les gens, la culture et ces défilés de mode auxquels je pouvais avoir régulièrement accès. Je suis un grand fan de haute couture. En clair, le champ des possibles était ici infini et rien que d’y penser, j’ai le sourire.
Il précise qu’à Paris, les gens ne le reconnaissent pas spécialement dans la rue. Extrait:
Non, pas beaucoup et c’est plutôt relaxant, pour moi. La Nouvelle-Zélande est un petit pays où tout le monde me connaît et c’est évidemment très différent quand je reviens à Paris. En revanche, les gens dans le Sud de la France sont tellement dingues de rugby que je suis souvent interpellé. Mais c’est sympa.
Mais cela ne lui a jamais pesé de devoir sourire aux gens qui le reconnaissent. Extrait:
Non, ça ne m’a jamais pesé. Je sais la chance qui a été la mienne, celle de pouvoir vivre de ma passion, de voyager aux quatre coins du monde et de partager tant de moments incroyables. La notoriété, ça fait partie du truc. Ce n’est jamais lourd.
Il indique désormais vivre à Auckland, en Nouvelle-Zélande. Extrait:
Je vis à Auckland avec toute ma famille. Je ne suis plus du tout dans le rugby, excepté les week-ends où je joue au chauffeur de taxi pour mes garçons : je les emmène d’un terrain à l’autre, afin qu’ils puissent vivre leur passion comme j’ai vécu la mienne. Il m’arrive aussi de participer à quelques séminaires où je raconte ma carrière de rugbyman, où je donne des conseils en matière de leadership…
Il indique n’avoir aucune attente sur ses enfants, au sujet du rugby. Extrait:
Non ! Ils sont encore tout petits. Il n’y a aucune attente de ma part. Je ne leur mets jamais la pression et les gens, autour, non plus. C’est plutôt cool mais entre eux, ils aiment la compétition. Le fait que mon épouse (Honor, une ancienne championne de hockey sur gazon) et moi-même ayons défendu les couleurs de notre équipe nationale doit contribuer à ça… (rires) Quoi qu’il en soit, ils décideront de ce que sera leur vie, plus tard. Je ne vais pas les pousser à faire du rugby et mon épouse ne les incitera pas à faire du hockey. Ils sont libres.
Il explique dans la foulée pourquoi il n’a jamais été attiré par le métier d’entraineur. Extrait:
Vous savez, j’ai essayé pendant vingt ans d’être le meilleur joueur de rugby que je pouvais. J’ai sacrifié mes week-ends, je n’ai pas vu ma famille aussi souvent que je le voulais… Je n’ai donc pas voulu repartir sur un cycle similaire : les entraîneurs travaillent encore plus dur que les joueurs ; il y a beaucoup d’incertitudes sur le futur, tu ne sais jamais où tu seras dans six mois et je ne voulais pas imposer ça aux miens… J’ai voulu prioriser mon clan.
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