Damien Traille: « Frédéric Michalak n’a quasiment pas eu le ballon »
Damien Traille: « Frédéric Michalak n’a quasiment pas eu le ballon »
Le lundi 12 octobre 2015 à 12:24 par David Demri
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Interrogé dans les colonnes du Midi Olympique sur la prestation de Frédéric Michalak avec les Bleus, contre l’Irlande, l’ancien Biarrot Damien Traille a rappelé que le joueur Toulonnais a rarement eu le ballon.
Selon lui, il était compliqué pour Michalak de lancer du jeu. Extrait:
« Fred a essayé de tenter sa chance. Il a notamment pris un bel intervalle en première mi-temps. Mais ensuite, il n’a quasiment pas eu le ballon. Dans ces conditions, c’était difficile pour lui de pouvoir lancer le jeu. »
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Formation dans les clubs
Comme dit plus haut, la formation dans les clubs devrait être la priorité et favorisée par rapport a l’acquisition de joueurs étrangers dans le contexte d’un sport qui ressemble de plus en plus à ce qui se fait dans le football (sic).
Les joueurs irlandais sont tous issus de 2 ou 3 clubs dans lesquels ils ont été formés toute leur vie.
Le coach
CQFD : Les irlandais avec Joe Schmidt n’ont jamais été aussi forts et n’ont jamais eu une équipe à ce niveau.
Pas besoin d’être sorcier pour comprendre ce qu’un coach peut apporter à une équipe.
Joe Schmidt Palmarès:
• Avec l’Irlande : Vainqueur du Tournoi des Six Nations en 2014 et 2015
• Avec Leinster : Champion d’Europe : 2011, 2012
• Avec Clermont Champion de France : 2010. Vice-champion de France (3) : 2008, 2009
Le palmarès de Philippe Saint André en tant que sélectionneur : ?
Surtout comparé au palmarès de Bernard Laporte :
• Six Nations : 4 victoires (Grand chelem)
• 2 fois demi-finaliste en coupe du monde. Un minimum pour la France…
• Il n’est pas nécessaire de citer son immense palmarès en coupe d’Europe et de France avec le Stade Français st surtout Toulon…
Et Marc Lièvremont, tant décrié qui en 3 ans et demi fait mieux que PSA en 4 ans avec :
• Grand Chelem en 2010
• Vice-champion du Monde en 2011. Avec un match que la France aurait largement pu gagner.
Dans le cas de PSA, la catastrophe était annoncée. Depuis 4 ans, la France a tout perdu.
Que l’EDF rate un tournoi des six nations cela peut arriver, mais qu’elle rate tous ses tournois depuis 2012 en parvenant à peine à se hisser au niveau de l’Ecosse et de l’Italie, cela aurait du suffire pour mettre un terme a cette hécatombe et changer de sélectionneur.
Depuis 4 ans, la France perd tout, tournois et matches. Jamais depuis, des décennies, la France n’avait autant perdu. La décision de remplacer le coach et une partie du staff aurait du être prise il y a deux ou même il y a un an, face a ces échecs permanents et répétitifs.
Il n’y a aucune honte a partir la tête haute en admettant que sa méthode ne fonctionne pas et en laissant la direction de l’équipe à quelqu’un qui a un plan et une ambition différentes.
La fédération aurait pu faire ce changement juste à temps pour préparer la coupe du monde un coach dans la continuation du style de jeu qui a fait la gloire du Rugby français.
Style de jeu
Car, perdre est une chose, mais perdre en ayant renié sa nature et son style est simplement une abomination.
Le fait d’avoir joue contre des équipes faibles comme le Canada et la Roumanie nous a fait oublier que l’essentiel était absent :
Le jeu inventif, pétillant, la vélocité, l’agilité, la rapidité, la créativité qui furent les signatures du rugby français et à créé sa légende et son respect dans l’esprit des joueurs, des supporters et des équipes adverses.
La France était crainte par les meilleurs équipes du monde car capable de tout.
Aujourd’hui, ceux qui nous craignaient se gaussent de nous.
Le style donc, le style de jeu de l’équipe de France a été sacrifié sur l’autel de ? La rentabilité ? La victoire ? Le réalisme ? Même pas…
Pression Psychologique et force mentale
Ce qui nous amène directement à des joueurs talentueux comme Frédéric Michalak qui ont du mal à gérer la pression inhérente à des matchs de ce niveau.
Pourquoi les joueurs irlandais, australiens, gallois, japonais, néo zélandais savent gérer la pression légitime lors de ce type de rencontre et pas les français ?
Les français ont-ils une stratégie, un coach, des psychologues même, pour gérer cette pression, s’entrainent -ils et comment le font-ils pour gérer la pression ?
Car il semble qu’ en dehors des choix tactiques hasardeux, l’EDF perd souvent en raison d’une inhabilité psychologique à faire face à l’immense enjeu que représente les rencontres importantes.
La 2eme mi-temps du match nous le prouve tristement, paralysés et hébétés, les français baissent les bras, se rendent sans combattre ou font le strict minimum. N’essaient même plus de jouer en attaque, ne se battent plus sur toutes les balles, sur toutes les actions de ce match oomme leurs adversaires le font.
La psychologie d’un groupe, sa force mentale est souvent ce qui fait la différence entre deux équipes de même niveau technique.
Alors que la France possède des grands joueurs, elle possède génère aussi des nains en terme de force mentale ou de résistance psychologique.
Il est facile de faire vaciller une équipe faible mentalement, aussi talentueuse qu’elle soit au niveau technique et physique. Il suffit de l’empêcher de marquer pendant assez de temps et de prendre quelques points d’avance (1 essai et une pénalité d’avance auront suffit a transformer une équipe en son fantôme).
Lors du match contre l’Italie, l’Irlande a pourtant montré à quel point elle était vulnérable. La force des italiens qui n’avaient rien a perdre, réside surtout dans leur volonté et leur acharnement, leur force mentale face aux irlandais qui ont vacillé mais ont gardé le cap.
Freddy Michalak aurait pu ouvrir le score en 1ere mi-temps et prendre un avantage psychologique indéniable.
Il rate une pénalité facile pour un joueur de son niveau. Nous notons que les joueurs irlandais se positionnent à une distance qui semble ne pas être réglementaire, face à lui. Le but est de le déstabiliser, de le gêner psychologiquement. Cela marche.
Pourquoi ? Parce que tout le monde sait que les français sont faillibles mentalement. Un problème qui n’a jamais été adressé au fil des ans.
Les irlandais n’auraient jamais agi de la sorte avec un joueur australien ou gallois, car ils savent qu’ils auraient perdu leur temps.
La même chose quelques minutes plus tard, cette fois, c’est Scott Spedding qui manque une pénalité facile. Même cause mêmes effets.
alors que le score a la mi temps de 6-9 est tout a fait rattrapable, la 2eme mi-temps est une longue suite de défaitisme, de renoncement et d’impuissance.
Faire sortir Michalak, n’arrangera pas les choses. Le manque de vision et de plan B de PSA non plus.
Eloge de la défense : seulement si ça marche
La France si elle avait voulu battre l’Irlande comme l’Australie a battu les gallois, aurait du avoir une mêlée supérieure, des touches irréprochables et des pénalités réussies a 100%.
Ce ne fut pas le cas, plutôt le cas contraire. Seule une stratégie de conquête et de marquage d’essais aurait pu réussir dans ce cas. Ce n’est pas le défense irlandaise qui les en a empêchés, ce sont les joueurs eux-mêmes qui se le sont interdit.
Conclusion :
Les joueurs irlandais sont prés a se sacrifier pour quelque chose qui est plus grand qu’eux, à tout donner pour une cause qui les dépasse et les uns pour les autres.
Est-ce le cas des français ?
l’EDF de PSA est à l’image même de la France de Hollande : médiocre, mentalement faible. Prévisible, préfèrant se rendre plutôt que combattre, sans plan réel ni stratégie, rongée par le doute ou la culpabilité et qui a peur d’être elle-même car cela remettrait en cause les dogmes totalitaires qu’on essaie de lui imposer.
La révolte, parfois est la seule solution. Si vous ne vous battez pas pour vous, faites le pour nous et pour votre pays.
& NOVES il en pense quoi 😀 :rotfl: :silly: