Damian Penaud : « Aujourd’hui, je ne pleure plus, même si ça m’est arrivé dernièrement »

Damian Penaud : « Aujourd’hui, je ne pleure plus, même si ça m’est arrivé dernièrement »

Le vendredi 4 novembre 2022 à 16:57 par David Demri

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L’ailier international Français Damian Penaud s’est longuement confié dans les colonnes du journal L’équipe pour évoquer son côté mauvais perdant et compétiteur.

Il affirme détester perdre.

Il y a peu encore, ce-dernier pleurer lors de certaines défaites importantes. Désormais, il arrive à se contenir malgré la déception et la colère.

Il se confie sur son caractère bien trempé. Extrait:

« Je déteste perdre ! Aujourd’hui, je ne pleure plus, même si ça m’est arrivé dernièrement. J’essaie de ne pas trop le montrer.

J’ai besoin d’extérioriser. Je gueule un coup, je fais un geste d’humeur ou je tire la tronche. Quand je perds, je ne suis vraiment pas bien, surtout lors des matches importants. Tu fais des sacrifices toute l’année pour soulever le Brennus ou la Coupe d’Europe. Alors quand ça s’arrête d’un coup, la déception est immense.

Je suis très mauvais perdant. Le rugby est un sport collectif, mais le reste, c’est individuel, je ne peux m’en prendre qu’à moi.

Le pire, c’est quand je joue face à mon père. S’il me bat au ping-pong, je casse tout. Quatre ou cinq raquettes y sont passées. Même si j’ai gagné les cinq premières parties, si je perds la sixième, j’arrête !

J’ai un souvenir avec Thomas Ramos en équipe de France. On se lance un défi du premier qui gagne cinq parties au ping-pong, raconte l’international tout sourire. Thomas me mettait des pièces car il menait au score. Ça me rendait fou, mais jamais au point de m’exclure d’un groupe ou de me fâcher avec quelqu’un. »

« J’ai mes périodes. Quand je suis en vacances, je décroche, je n’emmène jamais mon ordinateur. Certains jours, je ne joue pas. À l’inverse, parfois, j’aime bien me retrouver seul. Là, oui, je peux jouer dix heures non-stop ! Si Morgane (sa compagne) n’est pas là, je vais m’enfermer dans ma pièce, je joue en ligne avec des potes, on discute de tout et de rien. Je pense à autre chose qu’au rugby, je me vide la tête. Même en vacances, c’est quasi impossible, je ne peux pas rester allongé sur un transat. Le lâcher-prise total, c’est très difficile. »

Son frère Adam confirme : Damian Penaud peut rapidement devenir insupportable. Extrait:

« Il peut vite devenir insupportable. Il est compétiteur et s’énerve très vite dès qu’il joue mal et encore plus dès qu’il perd. Petits, on se chamaillait. » « C’était la guerre !»

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