Cyril Baille totalement impressionné par un joueur : « C’est une machine, je lui tire mon chapeau ! »

Cyril Baille totalement impressionné par un joueur : « C’est une machine, je lui tire mon chapeau ! »

Le jeudi 11 avril 2024 à 22:31 par David Demri

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Le pilier gauche du Stade-Toulousain, Cyril Baille s’est confié via La Dépêche, ce jeudi, pour évoquer le quart de finale de Champions Cup à venir contre Exeter.

Il s’agit d’ailleurs de son 50ème match de Champions Cup, ce dimanche.

Il explique en être très fier. Extrait:

C’est une fierté. Surtout avec mon club de coeur qu’est le Stade toulousain. Si on m’avait dit il y a dix ans que je jouerais 50 matches de Coupe d’Europe avec eux, j’aurais signé de suite. Je suis surtout fier de pouvoir le partager avec les mecs de l’équipe, que je côtoie depuis un bon moment pour certains.

Il décrit son meilleur souvenir en Champions Cup. Extrait:

La finale (de 2021) contre La Rochelle. Mon premier sacre européen, au terme d’un match très difficile, très engagé (22-17). Ça reste un souvenir incroyable. C’était pendant le Covid, il y avait des restrictions. On n’était partis qu’à 30, on ne devait pas sortir de l’hôtel… On était comme en mission pour les autres, les joueurs blessés ou hors groupe qui étaient restés à la maison. On était rentrés avec la coupe et on avait fait une belle communion tous ensemble. C’est ce genre de moments qui nous fait tous rêver.

Tous les titres sont des moments magiques. On joue pour ça, parce que quand tu y as goûté une fois tu as envie d’y revenir. Que ce soit champion de France (2019, 2021 et 2023), champion d’Europe (2021) ou le Grand Chelem (2022 dans le Tournoi des six nations avec le XV de France), ç’a été énorme à chaque fois. Surtout le fait de le vivre avec des mecs que tu apprécies. On est ensemble tous les jours, ce sont mes meilleurs potes pour la plupart.

Son pire souvenir reste les défaites en demi-finale contre le Leinster. Extrait:

Les demi-finales (de 2022 et 2023) contre le Leinster, où on a pris une leçon de rugby à chaque fois (40-17 en 2022, 41-22 en 2023). Ce sont des souvenirs assez douloureux. Je me rappelle aussi d’un déplacement en Ulster où on prend un 40-0 (38-0 en décembre 2015). Certaines défaites ont piqué, mais elles te permettent à chaque fois d’apprendre et de progresser.

L’Irlandais Cian Healy compte 110 matches de Champions Cup avec le Leinster. Cyril Baille est impressionné. Extrait:

C’est une machine, je lui tire mon chapeau. Faire autant de matches prouve son professionnalisme, il n’est pas souvent blessé. Il me reste encore 60 matches pour le rattraper alors que j’en ai à peine fait 50. Il va falloir qu’on soit bons chaque année pour y arriver (rires). En vrai, ça reste anecdotique. Je préfère gagner un ou deux titres de plus plutôt que de battre des records de longévité.

Questionné sur sa retraite sportive, il affirme ne pas vouloir y penser. Extrait:

Je préfère ne pas y penser. Arrêter serait comme une petite mort pour moi. Il y a plein de choses qui rentrent en compte. Je préfère me concentrer sur le moment présent et continuer à vivre le plus longtemps possible ces moments privilégiés. J’ai quand même la chance de vivre de mon sport, de ma passion. Faire des matches comme ça avec 20.000 personnes qui te regardent et te soutiennent, c’est un privilège.

Pour conclure, Cyril Baille affirme prendre toujours autant de plaisir à jouer au rugby. Extrait:

Je sais d’où je viens et combien j’ai travaillé pour en arriver là. Je sais que je suis privilégié d’être ici. Il faut s’en rendre compte et ne pas le galvauder. Au contraire, j’en profite à chaque fois et si je peux prendre un peu de temps pour signer des autographes aux supporters, pour rendre à ma manière ce que nous apportent tous les gens qui viennent nous voir… J’aime me poser parfois et me dire « Tu as quand même de la chance d’être là ». C’est important pour moi, c’est ce qui me permet de garder la tête sur les épaules.

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