Une saison en tant que joueur puis entraîneur des avants (2006-2007), une autre, comme entraîneur qui s’arrêta le 27 octobre 2008 sur décision du président Mourad Boudjellal pour manque de résultat, Jean-Jacques Crenca n’a pas passé beaucoup de temps à Toulon mais n’en a jamais été amer pour autant, pas plus hier qu’aujourd’hui. « Toulon aura été la première expérience en tant qu’entraîneur, c’est surtout ça qui a été positif. » Fermez le ban!

Jeannot Crenca est revenu à A Agen, ses premières amours. Mais, il garde quand même un œil sur le RCT, notamment sur l’effectif varois. « Quand je vois le recrutement qu’ils font encore pour la saison prochaine, ça fait beaucoup de grands noms. Tous les ans, ils s’étoffent et se structurent un peu plus. Je ne sais pas si les résultats suivront mais avec Bernard Laporte, ils ont un entraîneur expérimenté… »

Toulon qui a secoué les Harlequins (37-8) en quart de finale du challenge européen samedi dernier peut en faire trembler plus d’un à commencer par Agen en manque de résultats, de points et de confiance.

Une victoire pour être tranquille
L’ancien pilier international prévient : « J’ai vu leur match contre les Harlequins, nous savons à quoi nous attendre. Il ne faudra pas louper le moindre plaquage et ne surtout pas les regarder jouer, sinon… Malgré tout, il ne faut pas que nous nous mettions la pression. »

Et pourtant, si pression il doit y avoir, c’est bien sur la tête des Agenais qu’elle sera samedi. « Il nous faut une victoire pour être tranquille », espère l’entraîneur. Agen qui n’a plus marqué le moindre point depuis trois matchs pourrait alors terminer la saison plus relâché. « Nous avons été rapidement à 44 points, il restait beaucoup de match à jouer, je pense qu’on s’est inconsciemment un peu relâché. »

Sujet sensible : la mêlée agenaise dont l’ancien pilier est le responsable. « Ça fait chier… Il y a des mêlées où nous sommes bien d’autres ou nous subissons. Il faut que nous soyons plus guerriers pour être compétitifs. » Guerrier dans le bon sens du terme et Jeannot Crenca espère avant tout un investissement de ses gros, le même qui lui a fait battre Castres et Perpignan.

Pour mieux se retrouver avant ces dernières échéances, les joueurs ont passé une journée uniquement entre eux la semaine dernière à Arcachon. Ce jour-là le groupe a mis les choses au point pour (re) mettre la marche avant. En mêlée, ce sera forcément (encore) compliqué, mais Jeannot Crenca le martèle : « Nous ne devons pas nous poser de question. »

Source: ladepeche.fr