Craig Burden: « J’étais visé et je me suis fait piéger bêtement »

Craig Burden: « J’étais visé et je me suis fait piéger bêtement »

Le mercredi 5 février 2014 à 10:36 par David Demri

28 Commentaires

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burdenInterrogé dans les colonnes de Var-matin, le talonneur Toulonnais Craig Burden est revenu sur la défaite à Brive, il y a une dizaine de jours, sur le score de 23 à 10.

Pris à parti par les Brivistes, le joueur Sud-Africain explique être tombé bêtement dans le piège adverse. Extrait:

« J’étais visé et je me suis fait piéger bêtement. S’en prendre à un talonneur, c’est vraiment facile. En mêlée, on a les deux bras enserrés autour des piliers. On est forcément exposés. »

Par ailleurs, Craig Burden affirme que l’arbitre de la rencontre s’est laissé manipuler par les joueurs Brivistes. Pour leur part, les Varois n’ont pas souhaité faire éclater une bagarre générale. Extrait:

« À l’inverse des Brivistes, on a eu du mal à communiquer avec l’arbitre qui s’est laissé manipuler. Alors, bien sûr, on aurait pu déclencher une « générale » mais on a voulu rester sur notre plan de jeu alors qu’ils prenaient l’avantage. De plus, je ne pense pas que les spectateurs viennent voir de la bagarre. »

Cette fois-ci, Craig Burden est au courant et ne retombera plus dans un tel piège.

 

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28 Commentaires

  1. anton 5 février 2014 at 10h- Répondre

    Il apprend la magouille arbitrale française. .honte aux grandes instances du rugby..

  2. Georges 5 février 2014 at 10h- Répondre

    :-* :yes: …pas bien grave..tu auras pu t’apercevoir du fossé qui sépare le SUD de notre hexagone…Nous les Anciens..ça nous a rajeunis..chandelle et carte blanche…épicétou..Allez TOULON…

  3. Maverick83 5 février 2014 at 10h- Répondre

    Ca se voyait qu’il se prennait des mandales en mêlée et que l’objectif des brivistes consistait à faire disjoncter nos joueurs. On aurait dû être plus méchants dans le combat invisible (manquait botha quoi!)

    • Mumu 5 février 2014 at 19h- Répondre

      cette interview me rappelle celle d’Ali Williams relayée par la blog le 03 février à propos du match contre Brive :
      « Je ne peux pas tout dire… Mais c’est pour ça que parfois on a du mal à gagner des matches… Le résumé de ce match, pour moi, c’est qu’à la fin, je sors du terrain dégoûté. Fréd Michalak vient alors me voir et me dit: ça c’est le rugby français. Moi, je ne pensais pas que c’était comme ça. Mais il faut l’accepter, l’assumer et s’améliorer. Maintenant, je sais… »

      à chacun de se faire son idée …

  4. hervé 5 février 2014 at 10h- Répondre

    Certes ils nous ont tendu un traquenard, mais on est tombé dedans les yeux fermés: on connait quand même un peu le jeu de ce genre d’équipe, non? et Ribes on le connait aussi?
    et en plus il a marqué un essai …

  5. la rafale 5 février 2014 at 10h- Répondre

    C’est incroyable que l’équipe n’ait pas été préparée à ce scénario, que tout le monde connaissait. Et si ça peut rassurer BURDEN une générale, les 15000 spectateurs n’attendaient que ça.
    Et si elle avait eu lieu il y aurait eu un jaune de chaque côté et resserré les rangs toulonnais.

  6. starlette 5 février 2014 at 10h- Répondre

    justement,c’est ce que je dis à longueur de post…le rct à fait des efforts pour ne pas disjoncter et les arbitres n’en n’ont jamais tenu aucun compte.
    un arbitrage « à la maison »classique…mais un peu exagéré.
    un carton jaune à ribes et burden dès les première mêlées aurait changé la physionomie de la rencontre et vraisemblablement l’issue
    burden n’aurait pas pris le carton en deuxième période qui nous plombe notre reprise en main du match au plus mauvais moment :no: :no: :no: :chic: :chic:

  7. Gilles Technique 5 février 2014 at 11h- Répondre

    Il faut savoir reconnaître nos erreurs, nous avons mal préparé ce match, c’est pas plus compliqué que cela!

    Le match de samedi est une autre forme de complication à résoudre car dans un tout autre registre.
    Le BO jouera sans aucune pression, va essayer de rentrer en travers (à la mode grenobloise) car on a pris la mauvaise habitude de se couper en deux au niveau des gros, va ralentir toutes les sorties de balles etc.

    A nous de ne pas tomber dans le panneau, en y mettent un gros engagement physique: il faut à nouveau faire mal, s’en remettre dans cette phase à la botte de Jonny et ensuite rester patients jusqu’à ce qu’ils montrent les premiers signes de fatigue pour enfin exprimer notre jeu.

    Je sais c’est la recette de l’année dernière, mais elle marchait drôlement bien!

    Allez les minots, Allez Toulon!

    • grumle 5 février 2014 at 13h- Répondre

      et « si » on avait répondu présent dans le combat, c’est peut être bien les brivistes qui auraient disjoncté. Au lieu de ça leur domination les a renforcés…

  8. rem 5 février 2014 at 11h- Répondre

    Tres bonne analyse d un tres grand talonneur :yes:

  9. dav4RCT 5 février 2014 at 11h- Répondre

    Mais dans « on a eu du mal à communiquer avec l’arbitre  » c’est le role du capitaine sur le terrain de remonter le mauvais comportement des Brivistes.

    Cela me fait de la peine de le dire on voit bien que Jonny n’arrive absolument pas a communiquer avec nos Arbitres Francais: il est trop respectueux. Cela nbe va pas 🙁

    Il faut un gars qui sache parler a l’arbitre dans les yeux et lui demander/forcer d’agir: mais a part JFL… 😕

    • chepa 5 février 2014 at 14h- Répondre

      Quand on descend les arbitres à longueur de médias au niveau des dirigeants, il est impossible de communiquer avec les arbitres. Jonny est parfait et évite au RCT de prendre trop de jaunes de par son aura et son respect. L’arbitre est sur puissant et ce n’est pas à de soi disant grandes équipes de jouer et avoir le comportement de joueurs de D2. C’est à la mélée d’être performante; et ça, provocation ou pas, ce n’est pas résolu.

    • starlette 5 février 2014 at 17h- Répondre

      je suis de ton avis au sujet du capitanat et je pense que orioli sera un futur capitaine dans le style de swarzewski.

  10. Valescure220 5 février 2014 at 12h- Répondre

    t inquiète ton provocateur ne sait rien faire d’autre, c’est son rugby, de bas niveau, à lui

  11. Ruck n ram 5 février 2014 at 12h- Répondre

    Ce que je regrette c’est qu’il mandale le 10 plutôt qu’un avant… Méla en méritait une bonne par exemple, c’est lui d’ailleurs qui a très bien manipulé l’arbitre, hallucinant qu’on l’aie laissé faire…

  12. Garoufet 5 février 2014 at 12h- Répondre

    Et voilà la grande tristesse du rugby d’aujourd’hui : on n’ose plus faire péter quand ça triche. Au pire on risquait quoi en déclenchant une générale..? Si Burden a pris des bouffes en mêlée, il suffisait d’en relever une à l’ancienne, le plus virulent de chaque équipe aurait pris un carton, et basta!! Au moins, ils auraient su qui on est. Au lieu de ça, on préfère prendre sur la gueule, puis perdre, puis que tout le monde se foute de notre gueule. Belle mentalité…

    • Hervé 5 février 2014 at 12h- Répondre

      On risquait quoi ? Presque rien ! carton rouge d’un ou plusieurs joueurs, passage en commission de discipline, suspensions plus ou moins longue avec des joueurs absents des grandes échéances suivantes en plus des blessés, sans compter une image de joueurs voyous/violents qui est nuisible au club. :silly:
      Tout ça pour montrer qui on est ? ça aurait changé quoi ? Va falloir apprendre à certains la différence entre le rugby pro et les concours de b… ! 😮

      • Garoufet 5 février 2014 at 12h- Répondre

        Ah oui c’est sûr qu’il vaut mieux une image d’une équipe qui se laisse taper, plutôt qu’une image de voyous… Et puis un carton rouge ok, sur une générale tu prends 10 jours de suspension et voilà. Là, tu peux t’attendre à subir le même scénario à l’extérieur face à chaque équipe limitée, et si tu n’es pas armé pour répondre, tu perdras à nouveau.
        Quant à savoir ce que ça aurait changé, tu crois que si Ribes et Burden prennent un rouge chacun sur une générale, ça ne change pas le match? Tu penses que les Brivistes ne se seraient pas calmés et n’auraient pas été obligés de jouer plus normalement? Eh bien je ne suis pas d’accord avec toi. Il n’est pas question de concours de bites, mais juste de se faire respecter et craindre par ton adversaire, ce qui est pour moi une des bases du rugby. Là, ils nous ont rigolé au nez tout le match, et en plus ils ont les 4 points à la fin et nous que dalle. Explique-moi en quoi on a bien fait de ne pas réagir…

        • Juju 5 février 2014 at 12h- Répondre

          Tout a fait d’accord avec toi.

          Revenons à des valeurs de combat.
          J’ai m’en fiche complètement que la France entière pense qu’on n’a pas de beau jeu à partir du moment où on gagne….
          Faire des passes pour faire des passes ça sert à rien.
          Allez Toulon!!!

  13. alainc 5 février 2014 at 12h- Répondre

    Propos proprement scandaleux de la part du talonneur du RCT, il sous entendrait que l’arbitre n’aurait pas été impartial et favorisé la communication avec l’équipe briviste pendant le match?
    Cela constitue une atteinte extrèmement grave à l’intégrité du corps arbitral national par un joueur Toulonnais et pour cela il devrait être entendu par la commission de discipline et écoper a minima de 6 mois de suspension ….. a non mais!

  14. mitch 5 février 2014 at 13h- Répondre

    Excellent alainc

  15. Hervé 5 février 2014 at 13h- Répondre

    De toutes façons un match ne se gagne pas en mettant des baffes à tour de bras à toute une équipe, faut pas confondre l’agressivité sur le ballon et la violence envers les adversaires 😐 si on a besoin de ça pour développer notre jeu et gagner des matchs, il faudra s’inquiéter :-/

    • Garoufet 5 février 2014 at 14h- Répondre

      Ben oui, mais par contre on a bien vu à Brive qu’un match pouvait se perdre lorsqu’on n’est pas capable de répondre à l’agressivité et à la violence des adversaires… Et visiblement, nos adversaires ont bien compris que c’était notre point faible et qu’ils pouvaient nous battre avec ces armes-là.
      Et ce qui m’inquiète, c’est que c’est pas la première fois, et que visiblement on n’a toujours pas compris la leçon. Donc je réitère la question que j’avais posée il y a quelques temps : à quoi ça sert de faire venir des gros méchants style Botha ou Gorgodze si c’est pour qu’ils gardent les mains dans les poches tout au long d’un match tendu..?

      • Christopher 5 février 2014 at 15h- Répondre

        Je suis bien d’accord avec toi : on ne déclenche pas de générale parce que l’on n’en a pas les moyens.

    • Christopher 5 février 2014 at 15h- Répondre

      Demande aux brivistes si un match ne se gagne pas par la violence!

  16. nico 84 5 février 2014 at 16h- Répondre

    Pour la saison 2014-2015, il faudra proposer un régime particulier aux Brivistes : le bri-sement (en règle) des côtes à la mode toulonnaise. En supplément, même si personne n’est preneur, quelques gifles dans le couloir menant au terrain. Dans la cohue qui risque de prendre naissance (ou pas), qui saura qui a commencé ?

  17. alainc 5 février 2014 at 16h- Répondre

    Pour la petite anecdote: En d’autres temps, comme disait Mathusalem, une générale permettait de niveler les valeurs, et d’évacuer le trop plein d’agressivité cumulée dans les vestiaires avant le match* et pendant la semaine durant les « entraînements » (avec opposition) qui préparaient les rencontres dites « acharnées » ou au « couteau » contres quelques équipes de réputation « rugueuses ».
    En règle générale nous avions « droit » à une générale par match, toujours sanctionnée d’un coup franc en général contre l’équipe visiteuse quelque soit les circonstances, et lorsque l’éponge miracle avait « soignée » les bobos co-latéraux la partie reprenait normalement. Le problème se corsait à la deuxième « générale » là c’était le capitaine de l’équipe (car il était responsable sur le terrain de la bonne tenue de son équipe!)qui morflait et bien souvent la partie se terminait à 14 car le joueur sorti ne re-rentrait plus! (la règle des 10 mn n’existait pas), … il fallait donc s’adapter à cette « règle », et bien souvent le capitaine bombardé sur la feuille de match était le remplaçant d’un titulaire blessé ou un ailier qui avait peu de chance de faire basculer le match.
    *Je crois que c’était Raoul Barrière avec l’ASB qui avait storé un « échauffement » spécial pour les avant: cela consistait a se tapper la boule contre le mur pendant que les 3/4 s’échauffaient derrière les poteaux.
    Autres temps, autres moeurs.

  18. adrien 5 février 2014 at 22h- Répondre

    Bienvenue dans le Top14, Craig ! c’est pas du patinage artistique pour sur, ça ressemble plus à Verdun 1916 …. il faut faire la GUERRE. Après si on survit, on peut s’essayer un peu au rugby s’il reste du temps.