Nous poursuivons notre galerie de portraits d’Espoirs entamée la semaine dernière, dans le cadre des matches de challenge européen, avec le Varois d’origine Corentin Braendlin.

Corentin Braendlin touche son premier ballon de rugby à La Seyne-sur-Mer à l’âge de 5 ans. Il y passe toute son école de rugby avant de rejoindre le RC Toulon en cadets où il intègre le centre de formation. Il termine sa formation cette saison en contrat espoir à Agen avant d’obtenir son premier contrat professionnel pour la saison 2016-2017 au SUA. Braendlin n’a pas la moindre sélection nationale. «J’ai été sélectionné dans un Top100 du PACA (Provence-Alpes-Côte d’Azur) et disputé un match à Londres avec la marine». Il n’a pas non plus remporté un titre en jeunes à Toulon.

«Le meilleur parcours date de la saison dernière avec une défaite en demi-finale contre le Racing en U22», note le seconde ligne.

«Jouer à Mayol, c’est impressionnant»

A Toulon, Corentin Braendlin n’a pas disputé de matches en Top14 ou Coupe d’Europe mais a eu l’honneur de jouer un match de gala entre le champion d’Europe et l’une des meilleures équipes de l’hémisphère Sud, les Sharks de Durban (Afrique du Sud). «Jouer à Mayol, c’est impressionnant. C’est un rêve de jeunes chez nous. Jouer devant les collègues, les amis, la famille, c’est une fierté».

En tout cas, Corentin Braendlin n’a pas été «fada» dans son choix de carrière.

En signant à Agen, il s’est assuré de jouer des matches de Top14 et de Coupe d’Europe. Sur cette compétition du Challenge Cup, Braendlin ne compte pas finir avec six défaites en six matches : «Pour le dernier match à Armandie contre les London Irish, on espère finir en beauté avec une belle prestation», rapporte Braendlin. Du côté des Espoirs, en championnat U22, voici son objectif : «La phase aller est satisfaisante même si on a deux échecs à domicile contre Narbonne et Bordeaux-Bègles. L’objectif est de se qualifier en phases finales puis les matches seront éliminatoires».

Souhaitons au grand gaillard Corentin Braendlin d’obtenir son premier bouclier de sa carrière avec les Espoirs du Sporting. Un bouclier que son oncle, Yann Braendlin, a remporté deux fois avec le RCT (1987 et 1992). C’était le bouclier de Brennus.

Source: ledepeche.fr