En avril, le Racing 92 accueillera de nouveau un quart de finale à Colombes, comme l’an passé face aux Saracens. Le trois-quarts centre sait que ce ne sera pas plus simple face à Toulon.

En progression constante depuis quelques saisons, le Racing 92 a très envie de franchir une nouvelle marche cette saison. Cruellement éliminé à la dernière seconde face aux Saracens le printemps dernier (11-12), l’ambitieux club francilien veut prendre sa revanche en brisant le rêve de quadruplé du triple champion d’Europe.

Henry Chavancy redoute forcément le dernier obstacle avant une première demi-finale de Champions Cup. « Ils avaient trois matchs à gagner contre trois grosses équipes, notamment un match à l’extérieur à Bath qu’ils ont su remporter… Nous nous attendons donc à un match très compliqué contre le triple Champion d’Europe », estime sans surprise le centre Ciel et Blanc dans Midi Olympique.

À Kilmarnock, son équipe a laissé passer sa chance de recevoir… le Stade Français en quart de finale. Leicester battu par le rival local, les Racingmen auraient pu terminer la première phase en deuxième position de la hiérarchie en dominant les Warriors. Un formidable derby parisien aurait alors été lancé. Chavancy avait une autre ambition en débarquant en Écosse.

« Nous avions comme objectif de finir dans les deux premiers des phases de poule en général pour espérer pouvoir recevoir une demi-finale, mais nous n’avons pas su le réaliser. Je crois que Glasgow a joué son va-tout jusqu’au bout. Ils ont été excellents ce soir, ils nous ont dominés tant dans les impacts que dans l’engagement. »

« Nous avons défendu durant 80 minutes et c’est évidemment compliqué de remporter un match lorsqu’on ne fait que défendre. Nous l’avons encore vérifié ce soir et nous sommes simplement déçus même si l’on savait que la qualification était d’ores et déjà obtenue, qui plus est à domicile », rappelle-t-il.

Au soir de sa qualification, le Racing 92 a vite compris que c’était donc Toulon qui allait se dresser sur sa route à Colombes. « Le quart de finale aura lieu en avril, nous aurons le temps d’y repenser d’ici là, évacue Chavancy. Mais ce sera un gros match et nous aurons la chance de recevoir donc nous devrons aussi nous appuyer sur notre public. »

« J’espère que Colombes sera plein pour ce genre de rendez-vous. La saison dernière il y avait une ambiance extraordinaire et nous n’avons pas su, à dix secondes près, maintenir la victoire. Nous tenterons évidemment de faire mieux cette année, ce serait une belle récompense après la belle phase de poule que nous avons réalisée. » Et une parfaite occasion de chasser définitivement le fantôme de Marcelo Bosch, auteur pour les Saracens de la pénalité victorieuse la saison dernière.

Source: epcrugby.fr