Comparaison Lièvremont – Saint-André !

Comparaison Lièvremont – Saint-André !

Le samedi 29 octobre 2011 à 12:49 par David Demri

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L’Equipe magazine offre ce samedi un exercice de comparaison intéressant avec les interviews de Marc Lièvremont et de Philippe Saint-André qui va lui succéder à la tête du XV de France le 1er décembre. Le premier, qui vient d’achever son mandat de quatre ans sur une Coupe du monde éreintante et émotionnellement riche, ouvre déjà un peu son coeur d’homme libre sur ce qu’il vient de traverser. Avec déjà deux ou trois piques, sans doute bientôt suivies par d’autres.
Le second, quant à lui, est frais comme un gardon, optimiste et plein d’idées. Il veut changer beaucoup de choses bien sûr. Comme tout nouveau. Son costume de sélectionneur n’est pas encore passé dans l’essoreuse du public et des media. A travers leurs réponses, on voit donc les deux hommes se croiser. Une vraie passation de pouvoir. Voici quelques phrases clés qui en disent long sur la vision d’un sélectionneur à deux moments clés: quand il arrive et quand il s’en va. Ou quand le rêve et les espoirs se confrontent à la réalité du métier et du terrain.
Sur le rôle:
Marc Lièvremont: « J’ai toujours déterminé les contenus des entraînements, donné les consignes, défini la stratégie et constitué l’équipe. Il faut vraiment ne jamais avoir joué au rugby pour croire que des joueurs peuvent fonctionner en auto-gestion. »
Philippe Saint-André: « J’ai bien aimé l’expérience du staff des All Blacks quand ils ont interverti les rôles: le responsable des arrières s’est mis à entraîner les avants. Je ne crois pas à une gestion de l’équipe de France à la Ceausescu. »
Sur la manière:
ML: « Il a fallu qu’on touche le fond pour que le message passe. »
PSA: « Le projet de jeu, c’est vraiment quelque chose que je veux écrire avec mes deux adjoints. »
Sur les objectifs:
ML: « Il faut bien saisir que le travail d’entraîneur consiste à d’adapter à la situation du moment […] J’ai pris une décision en fonction de ce que je voyais à l’entraînement à ce moment-là » (Sur Trinh-Duc/Parra).
PSA: « Là, nous allons viser la Coupe du monde dans quatre ans. Ça change complètement l’approche. […] L’idée consiste donc à chercher des joueurs qui seront opérationnels dans quatre ans. »
Sur les relations:
ML:  » J’ai essayé de travailler avec les entraîneurs de Top 14 mais j’ai vite rencontré une forme de condescendance du milieu par rapport à ma nomination » Ou encore. « Une partie de la famille du rugby qui a remis en cause ma légitimité et mes compétences. »
PSA: « Je vais beaucoup consulter. Rencontrer des gens. Je vais ainsi me rendre dans tous les clubs. En Top 14 mais aussi en pro D2. Il y a beaucoup de compétences dans le clubs, je vais aller voir comment chacun travaille. »
Sur la communication:
ML: « J’ai essayé pendant longtemps de faire preuve de franchise, de sincérité, de transparence, notamment à l’égard de la presse car à travers elle, je voyais le public. »
PSA:  » La communication est devenue un élément fondamental […] Cela prend des proportions énormes. La moindre petite phrase est interprétée, il y a beaucoup de parasitage, de choses négatives qui viennent de là. »

L’Equipe magazine offre ce samedi un exercice de comparaison intéressant avec les interviews de Marc Lièvremont et de Philippe Saint-André qui va lui succéder à la tête du XV de France le 1er décembre. Le premier, qui vient d’achever son mandat de quatre ans sur une Coupe du monde éreintante et émotionnellement riche, ouvre déjà un peu son coeur d’homme libre sur ce qu’il vient de traverser. Avec déjà deux ou trois piques, sans doute bientôt suivies par d’autres.

Le second, quant à lui, est frais comme un gardon, optimiste et plein d’idées. Il veut changer beaucoup de choses bien sûr. Comme tout nouveau. Son costume de sélectionneur n’est pas encore passé dans l’essoreuse du public et des media. A travers leurs réponses, on voit donc les deux hommes se croiser. Une vraie passation de pouvoir. Voici quelques phrases clés qui en disent long sur la vision d’un sélectionneur à deux moments clés: quand il arrive et quand il s’en va. Ou quand le rêve et les espoirs se confrontent à la réalité du métier et du terrain.

Sur le rôle:

Marc Lièvremont: « J’ai toujours déterminé les contenus des entraînements, donné les consignes, défini la stratégie et constitué l’équipe. Il faut vraiment ne jamais avoir joué au rugby pour croire que des joueurs peuvent fonctionner en auto-gestion. »

Philippe Saint-André: « J’ai bien aimé l’expérience du staff des All Blacks quand ils ont interverti les rôles: le responsable des arrières s’est mis à entraîner les avants. Je ne crois pas à une gestion de l’équipe de France à la Ceausescu. »

Sur la manière:

ML: « Il a fallu qu’on touche le fond pour que le message passe. »

PSA: « Le projet de jeu, c’est vraiment quelque chose que je veux écrire avec mes deux adjoints. »

Sur les objectifs:

ML: « Il faut bien saisir que le travail d’entraîneur consiste à d’adapter à la situation du moment […] J’ai pris une décision en fonction de ce que je voyais à l’entraînement à ce moment-là » (Sur Trinh-Duc/Parra).

PSA: « Là, nous allons viser la Coupe du monde dans quatre ans. Ça change complètement l’approche. […] L’idée consiste donc à chercher des joueurs qui seront opérationnels dans quatre ans. »

Sur les relations:

ML:  » J’ai essayé de travailler avec les entraîneurs de Top 14 mais j’ai vite rencontré une forme de condescendance du milieu par rapport à ma nomination » Ou encore. « Une partie de la famille du rugby qui a remis en cause ma légitimité et mes compétences. »

PSA: « Je vais beaucoup consulter. Rencontrer des gens. Je vais ainsi me rendre dans tous les clubs. En Top 14 mais aussi en pro D2. Il y a beaucoup de compétences dans le clubs, je vais aller voir comment chacun travaille. »

Sur la communication:

ML: « J’ai essayé pendant longtemps de faire preuve de franchise, de sincérité, de transparence, notamment à l’égard de la presse car à travers elle, je voyais le public. »

PSA:  » La communication est devenue un élément fondamental […] Cela prend des proportions énormes. La moindre petite phrase est interprétée, il y a beaucoup de parasitage, de choses négatives qui viennent de là. »

Source: eurosport.fr

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  1. Yo83 29 octobre 2011 at 14h

    Depuis le début de la carrière d entraineur de PSA partout ou il est passer les deux premières années ça c est très bien passer !!! Mais après ça a toujours était la déroute !!! Le selectioneur de l équipe France est la pour quatre ans ! C est la qu est l os !!! :mrgreen:

  2. Blindness 29 octobre 2011 at 14h

    Cela ne se gère pas de la même façon. Psa n'aura obligation que le jour j, il n'y a pas cette notion de saison et de constance.

  3. MG83700 29 octobre 2011 at 19h

    on verra si PSA est meilleur en EDF qu'au RCT, car question de projet de jeu , il n'a pas écrit grand chose à TOULON, mais ce sont peut être ses adjoints qui vont écrire et lui parler derrière les micros…

  4. Dju 29 octobre 2011 at 20h

    Ben voilà on a la réponse… Nos joueurs seront prêts dans 1 an et demi!

  5. RABOLIO 30 octobre 2011 at 08h

    Ce ne sera pas pareil, mais ce sera la même chose .

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