Comment va faire le Pays-de-Galles sans Leigh Halfpenny ?

Comment va faire le Pays-de-Galles sans Leigh Halfpenny ?

Le samedi 19 septembre 2015 à 23:34 par David Demri

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halfpennyAvec ou sans son buteur Halfpenny, blessé au genou droit, le Pays de Galles n’a plus tout à fait le même visage. Son absence à la Coupe du Monde va peser, même si le match contre l’Uruguay dimanche (15h30) sera le plus facile du premier tour…

C’est bien plus qu’une idole qui a quitté la pelouse du Millennium de Cardiff le 5 septembre contre l’Italie (23-19). Ce jour-là, en perdant l’arrière toulonnais Leigh Halfpenny (26 ans, 65 sél.), genou droit en vrac, ligament croisé antérieur rompu, les Gallois ont surtout perdu leur incroyable machine à marquer des points.?Ils débutent aujourd’hui la Coupe du monde, contre l’Uruguay, avec beaucoup de doutes. Rhys Priestland a été choisi comme buteur pour ce premier match mais, par la suite, Dan Biggar devrait endosser ce rôle. «Nous avons perdu l’un des meilleurs buteurs au monde, si ce n’est le meilleur», avoue Neil Jenkins l’entraîneur en charge du jeu au pied. La preuve par les chiffres.

LE PAYS DE GALLES GAGNE DAVANTAGE QUAND IL EST LÀ
57% – 50% : le ratio de victoires avec ou sans lui depuis 2012. Si on remonte au tout début de sa carrière, en 2008, ce rapport tombe à 52% – 48%, preuve que l’influence du Toulonnais a crû ces trois dernières années où l’arrière a inscrit 433 points en 35 rencontres.

IL MARQUE PLUS DE LA MOITIÉ DES POINTS
57% DEPUIS 2012. C’est le pourcentage des points du Pays de Galles qu’il a marqué, depuis trois ans, ce qui représente une moyenne de 12 points par match. Sur la même période, Biggar n’a inscrit que 15 % des points de son pays et Priestland 2 %. Si on part de 2008, ce taux n’est plus que de 37 % pour Halfpenny alors qu’il passe à 18 % pour Biggar et 7 % pour Priestland.

IL EST PRÉCIS QUE LES AUTRES

85% POUR HALFPENNY. Sa réussite au pied (pénalités et transformations) sur 35 matches ces trois dernières années. Un chiffre parlant : sur 116 pénalités tentées depuis 2012, il n’en a raté que 17. Biggar, lui, affiche un taux de réussite de 82 % (en 26 matches) et Priestland de 36% (en 25 matches).

SES REMPLAÇANTS

RHYS PRIESTLAND
Les fans gallois l’avaient entraperçu 4 minutes contre l’Ecosse lors du tournoi 2011. Six mois plus tard, Rhys Priestland était le leader de jeu à la Coupe du Monde imposé par Warren Gatland et sa politique de «jeunisme» (George North, Sam Warburton…). La légende Stephen Jones était poussé sur le banc. Le pays de Galles pensait tenir son ouvreur, une blessure au tendon d’Achille en décida autrement. Priestland est revenu sur la pointe des pieds. Et au pied l’ouvreur n’est pas une référence. 60 points en 35 sélections. «Il a fourni un énorme travail en la matière cet été» : Neil Jenkins se veut rassurant face à la carence de son ouvreur. Si Priestland débutera contre l’Uruguay, il n’a pas encore retrouvé les faveurs du staff.

DAN BIGGAR
Dan Biggar et Leigh Halpenny ont commencé ensemble leur carrière internationale fin 2008. Ils avaient à peine 20 ans. Mais l’un est devenu le meilleur buteur au monde quand l’autre disparaissait pratiquement des écrans. Mais Biggar a profité de la blessure de Priestland pour s’imposer à l’ouverture. «Il est un buteur de classe mondiale», assure Neil Jenkins. «Et son jeu au pied dans le jeu courant est très performant.» Biggar a pour lui aussi une autre arme au pied :le drop-goal. C’est bien simple depuis 2011, il a été le seul Gallois a en avoir inscrit (5). Et dans les plans de Gatland, il est le titulaire indiscutable en 10.

Source: lequipe.fr

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