Comment Paris et le Racing 92 en sont venus à jouer le maintien ? Explications !

Comment Paris et le Racing 92 en sont venus à jouer le maintien ? Explications !

Le dimanche 27 avril 2025 à 11:14 par David Demri

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Dimanche soir (21h05), le derby francilien entre le Racing 92 et le Stade Français s’annonce tendu comme rarement.

Habitués à jouer les premiers rôles ces dernières années, les deux clubs se retrouvent cette fois dans une situation d’urgence, contraints de batailler pour leur maintien dans l’élite.

Des recrutements en échec

Du côté du Racing 92, les dernières recrues phares n’ont pas répondu aux attentes. Siya Kolisi, capitaine des Springboks, a quitté prématurément le club en septembre, victime du mal du pays, sans avoir eu l’impact espéré. Quant à Owen Farrell, sa saison a été plombée par une opération à l’automne et une nouvelle blessure en janvier. Ajouté à cela, un déficit de puissance dans le pack d’avants commence à peser lourd.

Le Stade Français n’est pas mieux loti : après une brillante saison régulière 2023-2024, les Parisiens ont perdu plusieurs cadres comme Giovanni Habel-Kuffner, Joris Segonds, Mickaël Ivaldi et Rory Kockott, remplacés par des recrues qui peinent à convaincre, à l’image de Louis Carbonel et Yoan Tanga.

Des entraîneurs écartés en pleine saison

Les deux équipes abordent ce derby avec de nouveaux hommes aux commandes par rapport à l’automne dernier. Côté parisien, Karim Ghezal a été remercié dès novembre, suivi en février par Laurent Labit, laissant la place à Paul Gustard, ancien entraîneur de la défense, désormais promu numéro un.

Au Racing 92, Stuart Lancaster a connu le même sort après une défaite contre Castres en janvier. Jamais véritablement adopté par son groupe, l’Anglais a été remplacé par Patrice Collazo, dont l’objectif est de redonner du mordant à une équipe parfois trop naïve défensivement.

Des groupes minés par le doute

Longtemps candidats aux phases finales, les deux rivaux jouent aujourd’hui pour leur survie.

Ryan Chapuis, troisième ligne du Stade Français, résume au Figaro l’état d’esprit actuel. Extrait :

« On se retrouve d’une situation que pas mal de gens n’ont jamais connue, il y a ce stress des week-ends qui se suivent et se ressemblent. C’est un engrenage. »

Même constat côté Racing, où malgré un regain de forme début avril, la défaite récente à Perpignan a replongé le club dans l’incertitude.

Will Rowlands tente tout de même de garder une note d’espoir. Extrait :

« Il y a un manque de confiance un peu partout, mais sur les deux derniers mois, on a retrouvé un peu de rythme. »

Dimanche, la pire équipe à domicile du Top 14 accueillera la pire formation à l’extérieur.

Un derby sous haute tension, loin de ses fastes d’antan, mais au parfum de survie.

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