Christopher Tolofua réagit aux critiques : « J’ai appris à ne plus porter d’importance à ce qui peut se dire sur les réseaux »

Christopher Tolofua réagit aux critiques : « J’ai appris à ne plus porter d’importance à ce qui peut se dire sur les réseaux »

Le vendredi 5 janvier 2024 à 11:06 par David Demri

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Le talonneur du Rugby Club Toulonnais, Christopher Tolofua s’est confié via Var-matin pour évoquer son début de saison avec le XV de la Rade.

Ce-dernier confirme avoir connu un début de saison compliqué sur le plan personnel.

Il explique avoir rencontré des soucis dans sa vie personnelle, l’empêchant de se consacrer pleinement au rugby. Extrait:

J’ai connu un début de saison compliqué. Il fallait que je travaille un peu plus précisément sur certains domaines qui me mettaient en défaut. Et que je me remette la tête à l’endroit. Pour être honnête, j’avais quelques soucis personnels, je ne me sentais pas forcément bien dans la tête… Mais ça va mieux aujourd’hui. Puis je sens vraiment qu’on est en train de créer quelque chose, et je veux en être l’un des acteurs.

Il explique comment, petit à petit, il a réussi à refaire surface. Extrait:

J’ai la chance d’avoir un peu d’expérience. Dans ces moments, il faut savoir se concentrer sur soi-même. Avant de regarder ce qu’il se passe ailleurs, d’écouter ce qu’on peut dire, il faut se focaliser sur son rugby. Puis il faut se regarder dans la glace, être honnête envers soi-même et se demander ce qui ne fonctionne pas. Alors je me suis concentré sur moi, sur ma santé mentale, sur les secteurs sur lesquels il fallait que j’insiste. Depuis quelques semaines, ça fonctionne, et je ne veux pas que ça s’arrête.

Pointé du doigt pour ses lancers en touche souvent ratés, Christopher Tolofua indique ne pas avoir prendre en compte les critiques. Extrait:

Ça fait onze ans que je suis dans ce milieu, et j’ai appris à ne plus porter d’importance à ce qui peut se dire sur les réseaux. Je suis père de famille, et c’est ce qui m’aide à prendre du recul. Ce bien-être à la maison me permet de revenir frais à l’entraînement chaque matin.

Je crois qu’on n’a pas besoin de me piquer. On peut me dire les choses sans prendre de gant, mais je n’ai pas besoin qu’on me dise quand j’ai fait un bon ou un mauvais match. Quand je suis devant la glace, je sais exactement la performance que je viens de réaliser.

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