Christophe Urios : « Sur synthétique, ce n’est pas le même sport »
Christophe Urios : « Sur synthétique, ce n’est pas le même sport »
Le mardi 28 septembre 2021 à 23:02 par David Demri
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L’Union Bordeaux-Bègles réalise un début de saison satisfaisant d’un point de vue comptable mais davantage inquiétant d’un point de vu performance de jeu.
En effet, les Girondins se sont faits peur à plusieurs reprises en ce début de saison avec des premières mi-temps à chaque fois ratées.
Interrogé dans les colonnes du journal L’équipe, le manager de l’UBB, Christophe Urios a indiqué que ses joueurs allaient devoir retrouver rapidement la culture de la gagne. Extrait:
« Il faut retrouver la culture de la gagne. Ça passe par trois choses : la confiance en soi, ne pas se chercher d’excuse et l’envie de progresser. C’est ce dernier point qui nous manque aujourd’hui. On l’a identifié. C’est important dans le processus d’avancé du club. On a besoin d’être plus exigeants. »
Il se demande d’ailleurs si l’UBB ne paye pas son intersaison très courte. Extrait:
« On doit grandir. On le sait. Pour réussir en Top 14, il faut être bon au début, être plutôt très bon au milieu et très très bon à la fin. On le sait. Peut-être qu’on paie notre intersaison. Nous n’avons pas vraiment eu de repos. Depuis le 26 juillet nous sommes au charbon. C’est la question que je me pose, même si certaines équipes sont invaincues alors qu’elles ont repris après nous (Toulouse). Ça me frustre, ça me déçoit, mais ça ne me préoccupe pas. On suit notre chemin. »
Pour conclure, Christophe Urios a évoqué le match à venir contre le LOU Rugby, programmé ce week-end, à l’occasion de la cinquième journée du Top 14.
Il s’attend à un match très particulier, sur un terrain synthétique, contre une équipe qui va extrêmement vite. Extrait:
« Sur synthétique, ce n’est pas le même sport. En Top 14, il y a des avions de chasse partout, ça va aller très vite. J’ai le sentiment que le LOU s’est préparé pour ça, avec un recrutement ciblé et une façon de jouer. Il faudra être capable de vite s’adapter. Sur synthétique, c’est difficile de stopper un adversaire. Pour ça, il faut pourrir la conquête, être fort sur la ligne d’avantage, faire de gros plaquages, être bon au contre. Lyon est fort sur sa ligne d’avantage. Les Lyonnais sont très directs dans leur façon de jouer. »
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« Il faut retrouver la culture de la gagne. Ça passe par trois choses : la confiance en soi, ne pas se chercher d’excuse et l’envie de progresser. C’est ce dernier point qui nous manque aujourd’hui. »
Bé nous, il nous manque les 3…
Il faut pourrir le jeu adverse, faire de gros tampons de préférence sur leur meilleur joueur, voilà tout une philosophie très Urionesque, bourrin, taper fort, et pourrir le jeu adverse, quel programme !