Christophe Urios : « S’il y a des gens qui pensent que je prends trop de place, ils peuvent quitter le staff »
Christophe Urios : « S’il y a des gens qui pensent que je prends trop de place, ils peuvent quitter le staff »
Le mercredi 1 décembre 2021 à 11:53 par David Demri
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Le manager de l’Union Bordeaux-Bègles, Christophe Urios s’est confié via Sud-Ouest à l’occasion de la sortie de son livre.
Le technicien Girondin a notamment expliqué sa manière de fonctionner et sa méthode de management.
Il indique notamment être convaincu de ce qu’il fait et donc ne pas avoir peur de son vestiaire. Extrait:
« Je suis convaincu de ce que je fais. Je n’ai pas peur du vestiaire, j’ai confiance en lui et il peut avoir confiance en moi. Si je fais ça, c’est qu’il faut le faire. Je n’ai pas besoin d’être rassuré. Ça voudrait dire que je n’ai pas confiance en moi. Il fut un temps où c’était le cas mais plus aujourd’hui. Je suis un vrai obsédé de la préparation. Je ne fais jamais rien sans être préparé. Je suis incapable d’improviser. »
Par ailleurs, il explique que les échecs sont nécessaires pour évoluer et grandir. Extrait:
« Les échecs sont nécessaires, ils me nourrissent. Pour moi, c’est un axe de progrès. Je ne le vis pas comme quelque chose de négatif, ça fait partie de mon chemin. Quand tu es positif et que tu gagnes les matchs en permanence, tu ne progresses pas de la même façon. Tu ne progresses que quand tu es au pied du mur. L’euphorie me fait peur. Il y a un mois, les gamins de François Trinh-Duc et de Louis Picamoles m’ont dit : « Christophe, même quand vous gagnez, tu ne rigoles jamais ». C’est vrai. Moi, je suis déjà passé à autre chose. Quand on est champions avec Castres en 2018, le soir même, j’étais déjà sur la saison suivante. Ce n’est pas facile pour les gens autour de moi mais je suis comme ça. »
Pour conclure, lorsque le journaliste lui demande s’il ne prend parfois pas un peu trop de place sur le plan médiatique, Christophe Urios rappelle que c’est lui le patron à l’UBB et qu’il fait donc ce qu’il veut. Extrait:
« C’est possible mais c’est moi le patron. Je n’ai pas de problème avec ça. S’il y a des gens qui pensent que je prends trop de place, ils peuvent quitter le staff, je ne changerai pas. Parfois, dans la saison, je me mets en retrait parce que j’ai besoin de souffler un peu, de prendre du recul. »
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Pour y déguster surtout avec beaucou de modération un bon petit coup de St Emilion . Et puis c’est tout . Fichez moi un peu la paix !.. N’oublions surtout pas son deuxième talent et beau métier d’oenologue , non mais sans blague !..
On avait un coach avec la même attitude, les mêmes convictions, mais pas le même talent ni le même leadership. Parfois, ça se joue à des détails, mais parfois les détails…
Je l’aime bien ,mais là il en fait un peu trop et il va avoir le melon aussi gros que son
ventre.
Change plutôt ton pseudo !.. Car ton commentaire ne représente guère en attendant , son vrai reflet . D’autant plus que ce n’est déjà plus la période , des melons . C’est sans doute pour cette raison déjà , que j’ai beaucoup de mal à en trouver dans son résumé . ;-)) ;-))