Christophe Urios : « L’arbitre a fait un peu de politique sur cette action ! »
Christophe Urios : « L’arbitre a fait un peu de politique sur cette action ! »
Le dimanche 5 mai 2024 à 15:45 par David Demri
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Samedi, Clermont s’est incliné d’un petit point contre les Sharks de Durban, en demi-finale de la Challenge Cup.
Interrogé via L’équipe, le manager Clermontois Christophe Urios a indiqué que les Sharks n’ont pas volé leur victoire.
Mais selon lui, ses joueurs méritaient vraiment d’aller en finale. Extrait:
Je ne sais pas si ce match est imperdable non plus, les Sharks ne l’ont pas volé, ils ont eu un moment très fort à partir de la 60e minute. On a eu un peu plus de mal à ce moment-là. On avait bien construit le match, on était prêts physiquement et mentalement.
Je regrette surtout toutes ces pénalités concédées en première période où on leur donne douze points. Dans des matches comme ça, tu ne peux pas… C’est frustrant, cruel pour les mecs car la saison n’est pas simple et on méritait d’aller en finale.
Il détaille ce qui n’a pas fonctionné lors de ce match. Extrait:
En première période, on n’a pas besoin de faire toutes ces fautes. Huit fautes, alors qu’on n’est pas en danger et qu’ils ne viennent pas une fois dans nos 22 mètres… Ça les a tenus dans le match.
En deuxième période, on ne trouve pas une touche, et on prend un carton jaune et un essai derrière. Et il y a cette situation sur Joris Jurand (bloqué volontairement par l’arrière Aphelele Fassi, qui prend un carton jaune, mais pas d’essai de pénalité, 64e), cette décision arbitrale, et on ne passe pas la pénalité… Ce sont des moments du match où on n’arrive pas à les battre.
Il confirme que ses joueurs ont su répondre présents devant. Extrait:
Oui, on avait un pack au rendez-vous, en touche, en mêlée, sur maul. On a l’air surpris aujourd’hui mais c’est le niveau qu’on devrait avoir tout le temps. Il faut qu’on ait envie de faire les choses ensemble comme on l’a fait aujourd’hui (samedi) mais aussi contre le Stade Français la semaine dernière (victoire 41-18).
À Bordeaux, ce n’était pas ça (défaite 41-7)… Les avants devaient montrer la voie, ils ont fait le métier et ce match se joue sur des détails.
Au sujet de la décision de l’arbitre de ne pas accorder un essai de pénalité à son équipe, Christophe Urios préfère ne pas trop polémiquer. Extrait:
Je ne sais pas… Ils ont mis 30 minutes à le regarder (sourire). Honnêtement, je n’ai pas d’avis (sur un éventuel essai de pénalité). Ce qui est plus emmerdant, c’est qu’ils prennent un jaune pour jeu déloyal et qu’on ne marque pas d’essai car Joris ne peut pas prendre le ballon.
J’ai l’impression qu’il (l’arbitre, M. Luke Pearce) a fait un entre-deux, il a fait un peu de la politique sur cette action. Pareil en fin de match, il a géré un peu le truc alors qu’ils sont plusieurs fois hors-jeu sur nos dernières actions. Mais le match ne se joue pas à ça.
Pour conclure, il parle d’une odeur de mort dans le vestiaire. Extrait:
Ça sentait la mort. Quand tu donnes tout et que ça se joue à rien, c’est dur pour les joueurs. On avait l’ambition de gagner cette Coupe d’Europe et je suis convaincu que l’équipe qui gagnait aujourd’hui (samedi) allait gagner cette compétition. C’est comme ça… Mais en même temps, ça doit nous donner de la force et de la confiance pour continuer à avancer. On est capables
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