Christophe Urios lance le match contre La Rochelle : « On peut dire malheur aux vaincus ! »

Christophe Urios lance le match contre La Rochelle : « On peut dire malheur aux vaincus ! »

Le vendredi 28 mars 2025 à 20:00 par David Demri

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Ce samedi, Clermont accueillera le Stade Rochelais à l’occasion de la 20ème journée du Top 14.

A l’approche de cette rencontre, le manager Clermontois s’est confié via Midi Olympique.

Ce-dernier regrette réellement la défaite concédée contre le Racing 92, le week-end dernier. Extrait:

Quand on revoit le match on se demande comment on a fait pour ne pas gagner cette rencontre. Mais effectivement, on a besoin de cette rencontre contre La Rochelle pour inverser cette mauvaise tendance. Demain c’est un super challenge dans ce sens.

Il affirme que les entrainements ont été bons cette semaine. Extrait:

Elle s’est bien passée, mais nos semaines ne sont jamais le problème. On peut avoir des mauvaises semaines dans la qualité du travail, mais le problème, ce sont les matchs. On a bien soldé cette défaite face au Racing, même si elle était très dure à encaisser, et on a vite basculé sur La Rochelle. Je sens encore les joueurs affectés après le revers contre le Racing, et heureusement d’ailleurs ! C’était un match bascule.

Selon lui, le vaincu de ce samedi se retrouvera dans une posture très délicate. Extrait:

On peut dire malheur aux vaincus ! Eux, comme nous, sont dans une mauvaise dynamique, les deux équipes ne sont pas au top. Mais en même temps, on veut faire en sorte de faire tomber la pièce du bon côté, on a besoin de régler nos problèmes d’efficacité parce que lorsqu’on se procure plus d’occasions que les adversaires depuis longtemps, et qu’on ne marque pas, qu’il y a des déchets techniques, ou des choix…

Tout ça, c’est facile ! On peut refaire le monde, mais je maintiens qu’il fallait aller en touche et faire des mauls contre cette équipe du Racing. On était dominants, ils étaient en difficulté, et la seule pénalité que nous aurions dû tenter était celle juste avant la pause. Il fallait la prendre, mais le reste… On sait que La Rochelle s’est resserrée, des joueurs qui devaient être en vacances joueront finalement chez nous, donc on a besoin de trouver cette unité et cette ambition. On ne joue pas comme on a envie de les jouer.

J’entends souvent parler de jeu etc. Mais je n’arrive pas à me reconnaître dans ce que vous dites (NDLR : la presse), même si c’est l’image qu’on donne. Ce n’est pas ce que veulent les joueurs, et ce n’est pas ce qu’on montre à l’entraînement. Et tout cela amène de la frustration, de l’impatience et parfois un manque de maîtrise. Tout le monde a envie de marquer et de basculer du bon côté. Ce n’est pas un problème de confiance mais bien de maîtrise.

Il explique pourquoi ce vendredi, il n’a pas parlé à ses joueurs lors de la mise en place. Extrait:

Les leaders, avant la mise en place, avaient besoin de se reconnecter et je ne me voyais pas leur reparler ensuite. Ce n’est pas un problème d’état d’esprit, de gestion du groupe… Il ne faut pas trop parler aujourd’hui, il faut gagner les matchs.

Dans la foulée, il explique comprendre la colère des supporters. Extrait:

C’est normal qu’ils râlent ! Avant de parler des supporters, j’ai des amis qui me disent souvent : « comment est-ce possible de rester calmes en perdant des matchs comme vous le faites ? ». On s’habitue, mais nos matchs sont terriblement frustrants. Et cette passion que je ressens quand on gagne est exacerbée quand on perd. Je ne suis pas d’ici, mais Clermont est un super endroit quand on gagne souvent, mais c’est probablement l’un des pires quand on perd. Mais c’est la passion !

Quand je suis arrivé ici, tout était fermé. La première des choses que j’ai faites était d’ouvrir, parce que je crois à l’implication des supporters. D’ailleurs, ils sont au centre du projet. La semaine dernière, il est vrai qu’avant le Racing j’avais dit que j’aimerais avoir un public qui porte l’équipe. Parce que le public est comme nous ! Des fois il stresse, et il ne faut pas stresser ! Il faut qu’il nous soutienne. Et la semaine dernière il a été top. Et je veux juste rebondir sur quelque chose…

Je veux bien accepter les critiques, mais je n’accepte pas qu’on colporte des choses que je n’ai pas dites. Il y a un article du Figaro vieux de quatre mois où je dis qu’il y a des « lâches ». C’était très ciblé sur une personne en particulier qui crachait sur ma figure sur les réseaux sociaux. Mais je n’ai jamais dit ça aujourd’hui, jamais de ma vie je n’ai fonctionné comme cela. Tous les mois, on a des rassemblements avec nos supporters, personne ne le fait. Je ne le fais pas pour m’amuser, je le fais parce que j’y crois. Donc quand j’entends dire, que je traite nos supporters de lâches, c’est impensable. Nos supporters sont meilleurs que nous dans le projet sportif, donc entendre dire cela, ce n’est pas bien. Mais j’aurai le temps de régler les choses. Et je m’arrêterai là.

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  1. Bougnatix 29 mars 2025 at 10h- Répondre

    Le mec il perd … et il maintient ses choix de ne pas tenter les pénalités !! . Ce qui est dangereux chez Urios , c’est son incapacité à reconnaitre ses erreurs , même il confirme … incroyable , incroyable …si Urdapiletta reussit une mi temps correct , il va encore nous le presenter comme un bon choix