Le manager de l’Union Bordeaux-Bègles, Christophe Urios s’est confié via le Canal Rugby Club pour évoquer son aventure avec le club Girondin.

Ce-dernier explique être – pour le moment – satisfait de son travail effectué à l’UBB. Il explique pourquoi. Extrait:

« Mon expérience à Bordeaux est étonnante. Je ne sais pas si c’est l’effet Covid ou la saison qui s’est arrêtée, mais j’ai l’impression que je suis arrivé hier. J’avais dit qu’il fallait gagner et plaire quand je suis arrivé. Bordeaux, pour moi c’est cette relation au public, à Chaban qui pouvait s’enflammer. Et aujourd’hui, je trouve que l’on est dans ce que j’avais dit avec un jeu dynamique, on utilise tous les joueurs, qui fait progresser les mecs. Et je trouve que je suis aligné sur ce que j’avais dit. »

Il accepte de dire que l’UBB est un rival au Stade-Toulousain. Cependant, il rappelle que tout est extrêmement fragile. Extrait:

« Si je fais une photo du classement aujourd’hui, on n’est pas très loin de Toulouse, on est à trois points. Mais encore une fois, on est seulement au tiers du championnat donc il va s’en passer des choses. Une dynamique peut démarrer, une dynamique peut s’inverser… C’est tellement fragile ! Restons prudents. »

Questionné sur les nombreux internationaux Français que va perdre l’UBB durant la période internationale, Christophe Urios prend cette problématique avec philosophie. Extrait:

« Pour moi ce n’est pas un problème, ce sont les règles du jeu. C’est surtout un grand défi pour le club, pour le staff et pour l’équipe. C’est une période où l’on sera en difficulté mais c’est aussi une période où on devra se serrer comme le fait très bien le Stade-Toulousain. C’est quelque chose qui nous excite. »

Concernant la prolongation de contrat de Matthieu Jalibert, il en est très heureux. Extrait:

« C’est un message fort pour le club. Tout le mérite revient au président. On a un président qui est un mec du rugby, il aime son club évidemment et il est très ambitieux. Cela montre la maturité de Matthieu Jalibert. Il a tout pour progresser ici. C’est un jeune mec. Il a seulement 22 ans. Je trouve qu’il a fait le bon choix et je suis très content évidemment. »

Concernant son avenir, il n’a pas encore tranché. Extrait:

« Pour moi ? Evidemment que je suis sensible à cela. Mais je donnerais ma réponse avant la fin de l’année. Je ne suis pas un joueur. Je ne veux pas jouer le suspense. Si ma décision était prise ou était claire pour moi, ce serait facile. Mais là, ce n’est pas le moment. »

Pour conclure, Christophe Urios affirme être conscient qu’il peut agacer de temps en temps, dans le monde du rugby. Mais il n’en a rien à cirer. Extrait:

« J’en ai rien à cirer d’agacer. Aujourd’hui, je suis comme je suis dans la vie de tous les jours. Je ne change jamais, je suis pareil en famille, je suis pareil avec mes mecs, je suis pareil devant une caméra. Je dis la vérité telle que je la ressens. Cela me permet de régler les problèmes comme ils arrivent. Je suis très content quand on dit qu’on apprécie ma personnalité. Je suis gêné quand on me dit qu’on ne m’aime pas. Mais tant pis pour eux ! »