Le manager de Clermont, Christophe Urios s’est confié via Sud Radio pour évoquer sa saison avec l’ASM.

Ce-dernier a notamment parlé de son recrutement.

Il indique ne pas avoir encore effectué le recrutement qu’il souhaitait à l’ASM.

Dans la foulée, il révèle une anecdote au sujet de l’ouvreur Benjamin Urdapilleta.

Il affirme avoir regretté de ne pas l’avoir fait venir à Bordeaux-Bègles lorsqu’il était le manager de l’UBB.

Il n’a pas souhaité le signer à l’UBB pour ne pas qu’il fasse de l’ombre à Matthieu Jalibert. Extrait:

« En terme de recrutement, je n’ai pas encore fait ce que j’avais envie de faire à Clermont, mais je viens d’arriver. Mais j’aime la règle des trois tiers avec un tiers de joueurs expérimentés, confirmés, solides au poste et internationaux si tu peux. Ensuite, le deuxième tiers est le coeur des joueurs : les 21 – 30 ans, les mecs qui vont faire l’effectif. Et le troisième tiers est séparé en deux : soit des jeunes sur lesquels tu veux faire des paris, ou alors les mecs qui sortent un peu du contexte, qui sont en difficulté car blessés ou parce qu’on ne compte pas sur eux.

J’ai besoin de mecs comme ça car moi, dans ma carrière, on ne m’a jamais rien donné, j’ai pris des coups de bambou et je me suis construit seul. Quand tu arrives à t’appuyer sur des mecs avec cet état d’esprit, tu peux aller à la guerre avec eux et aller au bout du monde. Je peux citer Julien Caminati, Thibault Lassalle, je peux t’en citer 100 000 et j’ai besoin de cela.

C’est pour cela que j’ai fait venir Benjamin Urdapilleta à Clermont. J’ai regretté de ne pas l’avoir fait venir à Bordeaux. Je ne l’ai pas fait venir pour ne pas mettre de l’ombre à Matthieu Jalibert et je l’ai regretté. Je voulais vraiment compter sur lui cette saison même s’il a souvent été blessé. Mais j’ai besoin de mecs qui sont dans le dur et qui ont besoin d’avoir un coup de main. J’aime les mecs comme ça car quand tu matches avec eux, tu vas au bout du monde. »