Christophe Urios : « Il a mis les c******* sur la table ! »

Christophe Urios : « Il a mis les c******* sur la table ! »

Le jeudi 19 décembre 2024 à 18:04 par David Demri

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Lors d’un long entretien accordé à Sud-Ouest, le manager de Clermont, Christophe Urios est brièvement revenu sur son départ de l’Union Bordeaux-Bègles.

Ce-dernier indique notamment n’avoir eu aucun problème avec Matthieu Jalibert et Cameron Woki, malgré les rumeurs qui circulaient à ce sujet.

Il explique simplement que ces deux joueurs n’étaient pas à leur niveau lorsqu’il était encore le manager de l’UBB. Extrait:

Je n’avais pas de problème avec eux, en dehors du fait qu’ils n’étaient pas à leur niveau. Or, quand tu veux être champion, tes meilleurs joueurs doivent être au top. Je leur ai dit, peut-être maladroitement. Quand j’ai signé à Clermont, je crois que Matthieu est la première personne à m’avoir envoyé un message d’encouragement. J’ai plaisir à voir Cameron à chaque fois que je le croise. Tout le monde pense qu’il y avait un souci avec eux, ce n’était pas le cas.

Dans la foulée, il a évoqué le choix de Matthieu Jalibert de quitter le groupe France durant la Tournée d’automne.

Il le qualifie de tête brûlée. Extrait:

Matthieu a été tel que je le connais : une tête brûlée. C’est ce qui fait à la fois sa force et sa fragilité. Dans cette affaire-là, je ne porte aucun jugement. Mais il a mis les couilles sur la table. Dans notre rugby, on a besoin de mecs comme ça. Il a montré du caractère. Il est en accord avec ce qu’il ressentait et ce qu’il est. J’aime les gens comme ça.

Pour conclure, il indique refuser de s’approprier la réussite actuelle de l’UBB. Extrait:

Franchement, je n’y pense pas. J’y ai participé, comme tous les entraîneurs avant moi et ceux qui passent et passeront après. Nul n’est irremplaçable, on n’est que de passage. Je sais dans quel état était le staff, de quelle saison ils sortaient. Je me souviens de notre première saison (leader du championnat au moment de l’interruption en raison du Covid en mars 2020, NDLR).

Mais je n’ai pas de regrets, si ce n’est celui de ne pas avoir pris les décisions qui s’imposaient. Si ça ne matche pas, pour une raison ou une autre, ça ne matchera pas trois ans plus tard. Il faut réagir vite. Les petits problèmes deviennent des gros problèmes, et à la fin, c’est toi qui morfles.

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