Christophe Urios annonce la couleur : « Si on fait de la m*rde, je dirai qu’on fait de la m*rde ! »
Christophe Urios annonce la couleur : « Si on fait de la m*rde, je dirai qu’on fait de la m*rde ! »
Le jeudi 19 janvier 2023 à 23:47 par David Demri
14 Commentaires
Publicité
On le sait : Christophe Urios n’a jamais sa langue dans sa poche et ne fait jamais de langue de bois, quitte à froisser certains.
Or, du côté de Clermont, le tempérament se veut plutôt calme.
C’est donc un drôle de mariage qui se prépare entre l’ASM et Christophe Urios, avec d’un côté un club très calme et de l’autre un manager très remuant, notamment en conférence de presse.
Interrogé à ce sujet via Rugbyrama, Christophe Urios a annoncé la couleur d’entrée de jeu. Extrait:
« Je ne vais pas jouer de rôle. Je suis authentique. J’aime le public de Clermont, ce sont des gens passionnés, du terroir. Et quand les gonzes sont sur le terrain ils ont intérêt de s’y filer. Il y a quelque chose qui m’a toujours marqué ici, ce sont les supporters qui courent à l’ouverture des portes du stade. C’est un plaisir de regarder cela à chaque match. C’est l’histoire de Clermont. Donc il faudra que l’état d’esprit soit présent et que je rencontre les gens du territoire. »
Il n’hésitera pas à dire ce qu’il pense, comme il l’a toujours fait. Extrait:
« J’ai un fonctionnement cash. Je ne manque de respect à personne et dans le même temps, je ne serai pas un mou demain. Et ce n’est pas ce que l’on attend de moi. C’est ma force. Si on fait de la m*rde, je dirai qu’on fait de la m*rde, si on est bon je dirai qu’on est bon… mais c’est la vie ! Il faut que tout le monde soit comme ça ! C’est ma façon d’être. On ne peut pas fermer le club et dire qu’il faut partager des émotions ça ne peut pas marcher. Clermont a la vocation de faire rêver. Mais si on ne fait pas perdurer cette identité, les gens ne courront plus à l’ouverture du stade. Et moi je veux qu’ils courent. Je veux que l’équipe montre cette envie dès samedi. Dans le même temps il faut beaucoup d’humilité, avec un état d’esprit fort comme je l’ai dit. »
Pour conclure, Christophe Urios affirme ne pas avoir peur de la pression. Extrait:
« Je suis un grand garçon, je n’ai pas peur mais je sais qu’il y a une grosse attente. Je ne suis pas seul. La priorité est de régénérer ce groupe dans l’énergie. S’il n’y avait pas d’attente je ne serai pas là ! »
Publicité
14 Commentaires