Quel message avez-vous transmis en ce début de semaine?
Il faut rester raisonnable: ce n’est pas parce qu’on a perdu un match qu’il y a le feu à la maison. On a néanmoins encore besoin d’appuyer là où ça fait mal sur certains secteurs du jeu. On a surtout besoin de retrouver des forces vives pour aligner une équipe. Devant de très gros calibres comme Toulon il vaut mieux être prêt et équipé. On le sera dans l’engagement et l’investissement, je ne m’en fais pas. Après, en termes d’équipe, à moins de 72 heures du match, je suis bien incapable de vous donner une tendance. C’est l’inconnu. Les joueurs clés nous font défaut. J’espère qu’on récupérera la moitié de ceux qui sont à ce jour incertains.

« On doit parvenir à trouver une forme de constance: sans être très bons, on doit gagner ce genre de matches »

Les joueurs sont-ils conscient d’être passés à côté samedi soir à Bordeaux ?
C’est toujours pareil, c’est comme le petit garçon qui a fauté à l’école et qui se fait punir. Je le répète depuis un certain temps : si on veut devenir une grande équipe on doit être en mesure de franchir ce genre d’écueil. Parvenir à trouver une forme de forte constance c’est-à-dire que sans être très bons, on gagne un match comme celui-là.

Ce début de championnat est bizarre et plein de surprises: Toulon passe 30 points à Biarritz avant de chuter une semaine plus tard à domicile face à Clermont, Brive perd à domicile mais s’en va gagner à Montpellier…
Ce sera comme ça toute l’année. Il y a ces 8 journées pendant la Coupe du Monde. Puis les internationaux reviendront. Il y aura des blessés, les VI Nations, il y aura toujours quelque chose jusqu’à la fin de l’année, des équipes qui auront perdu des points qui voudront en rattraper à l’extérieur. Seules les équipes les plus constantes pendant l’année se seront données les moyens de rentrer dans les six premières places.