Le troisième ligne du Rugby Club Toulonnais, Charles Ollivon s’est confié en conférence de presse, ce jeudi midi, pour évoquer le match à venir contre Bordeaux-Bègles, ce samedi après-midi au Stade Mayol à l’occasion de la 25ème journée du Top 14.

Ces matches couperets où le club joue sa saison sont-ils plus facile à préparer que les autres ? 

C’est vrai que ce sont des matches très importants. On s’entraine toute l’année pour jouer ces matches-là. L’envie et l’énergie viennent d’elles-mêmes. Donc c’est assez facile à préparer. Mais il faut aller encore plus dans le détails car les oppositions sont forcément très dures. Tout le monde joue sa saison sur ces derniers matches de championnat Donc c’est plus facile sur l’énergie et l’engagement mais il faut rentrer plus dans le détail.

Quel sentiment anime le groupe avant ce match décisif ?

Un sentiment de vouloir performer ce week-end pour aller chercher une qualification pour les barrages. L’objectif est très simple pour tout le monde : il faut faire un bon match ce week-end.

Imaginez-vous ne pas participer aux phases finales cette saison ?

Non, on ne pense pas à cela. On pense simplement à s’entrainer au quotidien pour être prêt ce week-end. Nos pensées s’arrêtent à cela et à rien d’autre.

Toi, comme d’autres leaders du groupe, as-tu eu un rôle particulier dans la préparation de cette rencontre ?

On a tous la même responsabilité dans cette équipe. Tout le monde doit s’en rendre compte. Cela veut dire que tout le monde doit s’engager au même niveau, tout le monde doit mettre la même implication et le même engagement au quotidien pour donner pour l’équipe. On a tous un rôle important et on doit tous s’en rendre compte.

A quel genre de match t’attends-tu face à une équipe de Bordeaux qui va jouer son troisième match en une semaine et qui a déjà son billet pour les phases finales ?

A un match où les deux équipes voudront gagner car Bordeaux va vouloir se qualifier directement pour les demi-finales. Ils vont venir chercher ça ici à Mayol. Nous, on veut performer pour essayer de se qualifier pour les barrages. C’est un match très tendu avec beaucoup d’engagement, très serré, un match de phases finales. Je pense que ça va ressembler à cela. J’espère qu’il fera beau car le public va revenir dans le stade donc je pense qu’il y aura une ambiance sympa.

Avoir son destin entre les mains change-t-il les choses ?

Ca change forcément mais on fera les comptes à la fin comme toujours. Mais oui ça change car on a une pression positive pour samedi. On a notre destin entre les mains et ça peut faire la différence pour le prochain match. Pour le moment on contrôle ce que l’on peut contrôler. Le principal est là : à nous de rester sur notre objectif, à savoir de performer ce week-end pour continuer à avoir le destin entre nos mains.

Comment appréhendes-tu le retour du public au Stade Mayol ?

Ce n’est que du bonheur. On fait ce sport pour échanger avec le public et les supporters. Donc franchement, enfin ! Ils reviennent et on les attendait depuis un moment. Ca reprend doucement ce week-end donc vivement samedi !

L’UBB a pris trois bonus offensif lors de ses quatre derniers matches et peut valider sa qualification samedi. Est-ce une bonne nouvelle étant donné que c’est souvent lors des grands matches que le RCT a brillé cette saison ?

Une bonne nouvelle je ne sais pas. Cela les concerne. On sait qu’ils sont vraiment en forme, ils ont pris un maximum de points lors des derniers matches. Ils vont jouer la deuxième place et ils ont été se le chercher. Mais il faut que l’on se concentre sur nous. On sait la qualité de l’adversaire. Même si c’est vrai qu’on a fait de belles prestations lors des grands matches cette saison, on a pu aussi être un peu moins constant. Donc on se concentre sur nous pour essayer de sortir une belle copie de 80 minutes.

Vous jouerez après le Stade-Français, principal adversaire pour le top 6. Allez-vous suivre ce match vendredi soir et est-ce que ce match pourrait conditionner votre approche de la rencontre contre Bordeaux ?

Regarder oui, tout le monde va regarder car tout le monde est intéressé par ce qui va se passer. Mais notre approche ne changera pas car on a notre destin entre les mains. Donc à partir de là, peu importe le résultat du Stade-Français, on veut continuer à avoir notre destin pour nous et on voudra faire la même chose que le Stade-Français gagne ou perde. Cela ne changera rien pour nous, même si on regardera ce match.

En tant que capitaine du XV de France, pouvez-vous nous parler de votre capitaine du RCT Baptiste Serin : en quoi est-ce un bon capitaine ?

C’est un bon capitaine car il échange beaucoup avec tout le monde. Il a une vision qui va bien avec le club. Il aime bien avoir un paquet d’avants conquérant. Il va bien avec le club et avec les mecs. Il a un bon discours. C’est facilitant de jouer avec lui. Je pense qu’il a une communication qui est très bien avec tout le monde. Il fait un bon relais avec le staff. C’est facile et c’est très bien.

Même s’il y a encore des blessés de longues dates, l’infirmerie se vide un peu et le groupe s’étoffe. Cela offre-t-il plus de garanties et de repères ?

Evidemment que lorsque l’on rentre des joueurs revenant de blessure ça fait un bien fou pour eux et pour nous aussi. Cela amène une énergie aux entraînements et c’est indispensable. On est vraiment content pour ceux qui rentrent. On a aussi une pensée pour ceux qui se sont blessés récemment. Il y a le mix des deux mais on compte sur l’énergie des mecs qui rentrent pour aller encore plus loin et se dépasser.