Le troisième ligne Toulonnais Charles Ollivon s’est confié dans les colonnes du quotidien L’équipe après la victoire du Rugby Club Toulonnais contre la Section Paloise, samedi après-midi.

Contre Pau, l’ancien joueur de Bayonne a été désigné capitaine par Diego Dominguez. Le joueur avoue apprendre énormément au quotidien. Extrait:

« J’avais déjà été capitaine en amical face au Stade Français. Ça s’était bien passé. Là, comme Duane Vermeulen était absent, Guilhem Guirado remplaçant, Juan Lobbe aussi, Matt Giteau pas là, on m’a confié la tâche. J’ai essayé de m’impliquer à 200 %, de faire les choses dans l’ordre, bien. C’est important pour moi tout ça, mais je dois arriver à gagner de l’expérience et je suis très content car ça me permet de prendre confiance, de m’impliquer dans l’équipe. C’est très, très bénéfique. Il faut que j’en profite et continue d’avancer comme ça. »

Ce-dernier est revenu sur cette victoire. Il précise qu’en cas de défaite, cela n’aurait pas été une calamité pour autant. Extrait:

« Pas une calamité, non. On avait pris un point à Bayonne. Là, quatre. On avance. On s’est rattrapés. On ne va pas s’enflammer à chaque fois qu’il y a quelque chose qui dérape un peu. On va se calmer, on va faire les choses dans l’ordre. On est au RCT, O.K., mais on a très bien réagi cette semaine. »

Depuis le début de la saison, Charles Ollivon enchaîne les rencontres contrairement à l’année dernière. Il explique avoir énormément travaillé pour que le staff lui fasse confiance. Il a d’ailleurs eu une conversation avec son président Mourad Boudjellal. Extrait:

« J’ai fait les deux matches de préparation, puis deux complets. Je ne me pose pas de questions, je bosse. Ce début de saison, je l’ai travaillé depuis la précédente. Ça ne se fait pas comme ça. Quand je ne jouais pas, je travaillais… Il ne faut pas croire que tout ce début de saison est venu en trois semaines. Quand je ne jouais pas, je fermais ma gueule, je travaillais dans mon coin, je n’ai jamais rien lâché. Je n’allais pas parler dans les médias pour foutre le bordel. Je n’ai pas fait n’importe quoi : je suis allé voir mon président, j’ai discuté avec lui et voilà. On est des grands garçons qui peuvent se parler droit dans les yeux, avec respect. Depuis le début, ça se passe très bien avec Mourad. Il n’y a aucun problème ; il vaut mieux avoir une discussion que parler dans le dos. »

Le troisième ligne Varois savait que le fait de rejoindre Toulon allait être le challenge le plus dur de sa carrière. Il ne regrette pas sa décision. Extrait:

« Je suis parti de Bayonne avec deux sélections, dans un nouveau club très loin de chez moi, tout seul au début, avec la concurrence la plus dure qui soit. J’ai dit dès le début que ce serait le challenge le plus dur de ma carrière. Mais pour qui ça se passe en trois semaines ? Ça n’existe pas ! Ni pour les autres ni pour moi. J’ai pris mon temps. Ça a payé vers le mois d’avril, puis je me suis fait mal à une épaule en quarts de finale de Coupe d’Europe au Racing. Écoutez, je suis tous les jours avec les meilleurs troisième-ligne du monde, j’apprends d’eux, je vais continuer et j’ai tout à gagner de prendre un peu de chacun, comme le secteur de la touche avec Juan Lobbe. Je vais continuer à progresser. Après, pressé ou pas, moi je travaille. »

Charles Ollivon rappelle également avoir une relation de confiance avec le nouveau manager Diego Dominguez. Extrait:

« J’ai une relation de confiance avec Diego Dominguez. La saison dernière, quand il est arrivé, on a notamment eu un match amical contre les Sharks en février (21-29), où notre relation avait commencé. Il avait pris un peu les rênes pour ce match, ça s’était bien passé pour moi. À Lille, contre le Racing, Diego avait aussi pris les choses en main dans la semaine, ça s’était encore bien passé. Il y a, avec Diego, une relation simple. Ça dialogue, c’est important. »

Pour conclure, le Varois explique ne pas trop faire attention au côté Hollywood du club. Extrait:

« En venant à Toulon, j’ai pas mal grandi. Les mecs savent prendre du recul par rapport à tout ça, à ce qui se dit. Quand vous êtes avec eux, vous faites pareil. Honnêtement, je ne fais pas trop attention à l’extérieur. »