Le troisième ligne du Rugby Club Toulonnais, Charles Ollivon s’est confié via Sud-Ouest pour évoquer son aventure avec le XV de la Rade.

Il ne le cache pas : Toulon est véritablement un club particulier avec beaucoup de pression. Extrait:

« C’est sûr que Toulon est particulier : l’identité du club est très forte, c’est le sud-est, c’est Mayol… Mais c’est aussi pour ça qu’on l’aime ! Donc, usant ? Non, au contraire. »

Il admire le travail effectué par son manager Pierre Mignoni. Extrait:

« Je trouve que Pierre Mignoni a amené pas mal de stabilité. Que ce soit dans l’effectif ou sur les choses qu’on a travaillées la saison dernière. On arrive à cette intersaison avec des améliorations à effectuer, mais le projet ne repart pas de zéro. »

Il évoque ensuite son rôle de leader, lui qui a été désigné co-capitaine avec David Ribbans. Extrait:

« En tant que leader, on veut toujours bien gérer les choses, faire attention à tout et à tout le monde. Mais on a vite fait de s’égarer. Il faut trouver un juste équilibre et essayer de remplir son rôle de joueur le mieux possible, tout en essayant d’arrondir les angles pour que tout se passe en osmose. Ce n’est pas facile. Ça a pu m’arriver d’être leader par le passé. Que ce soit en club ou en équipe de France. Je retiens que c’est le terrain qui est le plus important. C’est là que les autres comptent sur nous.

Tu peux faire partie des leaders, mais qu’il ne faut pas ruiner sa santé ou perdre son énergie lorsqu’il y a un problème autour du club. Ça reviendrait à se « saboter » sur le terrain. Dans la vie de tous les jours, il faut donner l’exemple, c’est une certitude. Mais un jeune joueur te regarde essentiellement quand tu joues. Encore une fois, l’exemplarité passe par le terrain. »

Il a ensuite parlé de son rôle d’international et donc de ses absences. Extrait:

« On s’adapte. Par le passé, il m’est arrivé de revenir d’équipe de France alors que le club traversait des périodes compliquées. C’est difficile lorsqu’on vient de vivre des moments très énergivores. »

Pour conclure, Charles Ollivon explique comment il se régénère. Extrait:

« Dans la famille, les trucs que j’aime faire. Des choses simples en fait : rentrer au Pays basque, voyager un peu, ou seulement être à Carqueiranne, le petit village où j’habite. C’est très tranquille, je m’y sens bien. Il y a beaucoup de choses de l’ordre de l’intime. Je me connais bien, j’arrive à trouver mon équilibre. »