Charles Ollivon explique pourquoi Toulon a longtemps préféré marquer les points au pied plutôt que d’inscrire l’essai du bonus offensif
Charles Ollivon explique pourquoi Toulon a longtemps préféré marquer les points au pied plutôt que d’inscrire l’essai du bonus offensif
Le mercredi 3 avril 2024 à 16:32 par David Demri
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Le troisième ligne du Rugby Club Toulonnais, Charles Ollivon s’est confié via Sud-Ouest suite à la victoire bonifiée remportée par le RCT sur la pelouse d’Anoeta contre Bayonne, dimanche soir.
Ce-dernier savoure bien évidemment cette victoire. Extrait:
Si on nous avait dit qu’on prendrait cinq points avant le match, on aurait signé tout de suite. Il y avait beaucoup de joie dans le vestiaire, beaucoup de satisfaction. Gagner à Bayonne (NDLR : la rencontre était délocalisée à San Sebastián), ce n’est pas donné à tout le monde. C’est très difficile. C’est un très gros résultat qui renforce le collectif parce qu’on a vraiment été consistant. On s’est trouvé, on a pris du plaisir. Tout ça fait qu’on ressort satisfait de ce match. On a presque envie d’être à la suite (réception de Toulouse le 20 avril), même s’il y a des vacances bien méritées qui nous attendent.
Il l’affirme : c’est le meilleur match du RCT en terme de stratégie. Extrait:
Oui. Les leaders bossent avec le coach. Au-delà de la stratégie, tout le monde a bossé les uns pour les autres. Personne ne parlait. On avait envie de travailler dur, de ne pas s’arrêter. Je ne sais pas ce que ça a rendu de l’extérieur, mais sincèrement, de l’intérieur, c’était fort. C’est toujours facile de débriefer après une victoire, mais je suis fier de l’équipe et de l’état d’esprit.
Dans la foulée, il explique pourquoi l’équipe Varoise a tarder à aller chercher l’essai du bonus offensif et a préféré prendre les points au pied pendant un bon moment. Extrait:
Il y a eu une discussion lors de la pénalité dans les 22 mètres (56e) mais on voulait être certain de gagner le match. Et on savait qu’il restait 25 minutes pour aller chercher le bonus. On se sentait bien. On voulait d’abord gagner. Ce n’était même pas une question de s’enflammer. On connaît Bayonne. Ils pouvaient revenir. On a pris les trois points. On a assuré la victoire. Il restait 25 minutes pour marquer un essai. C’est long, 25 minutes. C’est facile de dire après le match gagné qu’on a fait les bons choix mais sincèrement, on a construit patiemment les choses, même avec 20 points d’avance. À l’extérieur, il faut toujours assurer la victoire.
Il indique connaitre très bien le stade Anoeta. Il venait souvent supporter la Real Sociedad plus petit. Extrait:
J’étais à gauche, derrière les buts. Il y avait la peña Mujika en face pour ceux qui connaissent (NDLR : Il montre les endroits du stade). Ça m’a fait quelque chose de venir ici. J’adore ce stade. La Real, c’est le club que je supporte en Espagne. Ce n’est pas loin de la maison. C’est particulier pour moi. J’ai beaucoup de fierté d’avoir fait ce match avec Toulon ici. Ça fait plaisir de revoir des têtes que je connais, de revoir du monde et la famille. Ça fait juste plaisir d’être ici, en fait.
Il n’a pas manqué de dire le plus grand bien de Baptiste Serin. Extrait:
Il apporte constance et sérénité. C’est un meneur et un leader, quelqu’un d’important dans notre effectif et dans le collectif. Il a beaucoup de talent, il n’y a pas besoin d’en parler. On a confiance en lui, et lui en nous. On peut aussi parler de Ben (White) qui a fait trente bonnes minutes la semaine dernière pour son retour. On a voulu aussi mettre Baptiste dans les meilleures conditions après sa blessure à l’épaule. Son talent et son travail font le reste.
Pour conclure, il explique pourquoi cette rencontre est très importante pour la suite de la saison. Extrait:
Peut-être que l’aspect délocalisation donnait cet aspect. On voulait garder la dynamique de la semaine dernière (victoire 54-7 contre Montpellier). On a fait une bonne semaine, sans stress. Il y avait un bon mix entre la pression, l’envie de bien faire et l’humilité. Ce dimanche, il y avait une bonne énergie. C’est difficile à expliquer. Dès l’aéroport à Hyères, il y avait un truc. On était content. Il s’est dégagé quelque chose de sympathique. C’était excitant et plaisant.
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