Charles Ollivon : « À Toulon, on a plein de leaders, et tant mieux »
Charles Ollivon : « À Toulon, on a plein de leaders, et tant mieux »
Le samedi 7 mai 2022 à 0:27 par David Demri
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Le troisième ligne et capitaine du Rugby Club Toulonnais, Charles Ollivon s’est confié dans les colonnes du journal régional Var-matin pour évoquer la complexité du rôle de capitaine.
Dans un premier temps, il évoque le jour où il a récupéré le capitanat du RC Toulon.
C’était lors du match contre Montpellier, au GGL Stadium. Extrait:
« C’est une vraie marque de confiance de la part de Franck. Ce week-end-là à Montpellier, Baptiste avait besoin de souffler, il était remplaçant. Je ne me suis pas trop attardé là-dessus non plus. Le naturel revient vite. J’avais besoin de me recentrer sur moi, mais c’était bien aussi car ça m’a remis immédiatement en mode équipe sans trop me poser de questions sur moi et mon genou.
Après, c’est toujours pareil: il faut être performant sur le terrain. On peut expliquer ce qu’on veut: être leader, soit tu l’es, soit tu ne l’es pas. Mais après, si ça ne marche pas sur le terrain, il n’y a aucun crédit derrière. Je le sais. C’est aussi pour ça que je me suis concentré sur mes deux trois premiers matches pour aider vraiment l’équipe. »
Il explique dans la foulée les qualités requises pour un capitaine. Extrait:
« Quelqu’un qui ne force rien, je pense. Celui qui veut s’imposer comme leader, ça ne peut pas marcher. J’essaye d’être naturel. Quand j’ai un truc à dire, je le dis. Si je n’ai rien à dire, je la ferme. Il y a aussi une forme d’exemplarité. Un leader qui râle, traîne les pieds ou arrive en retard, entraîne les autres vers le moins. Le leadership est un équilibre difficile à trouver, tout le monde ne peut pas donner des consignes à tort et à travers mais chacun doit pouvoir communiquer. C’est nécessaire, que ce soit à l’échauffement ou en plein match quand on est dans le dur et occis. »
Il précise d’ailleurs qu’à Toulon, les leaders ne manquent vraiment pas. Extrait:
« À Toulon, on a plein de leaders, et tant mieux. Des mecs comme Cheslin Kolbe ou Eben Etzebeth, champions du monde, ont une aura et une prestance. Ils sont écoutés. Baptiste Serin a fait un gros boulot pendant les moments compliqués. Heureusement qu’il a été là.
Thierry Dusautoir, je l’ai connu tout jeune, en équipe de France. Guilhem Guirado aussi, par la suite. À Toulon, on a eu Juan Martin Fernandez Lobbe et d’autres grands messieurs dont j’ai pu m’inspirer depuis des années. À 28 ans, je me sers de ça. »
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On a vraiment de la chance d’avoir des gars comme ça dans notre effectif !