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Après leur victoire bonifiée face aux Lyonnais, les Rouge et Noir ont fait un grand pas pour se qualifier et surtout jouer leur quart de finale à Mayol, un objectif qu’ils s’étaient fixé
Les jeux sont faits. Ou presque. Toulon a réalisé le plus dur en confortant sa place en tête de la poule 2 avec deux points d’avance sur Newcastle, son poursuivant immédiat. Il ne reste plus qu’aux Rouge et Noir à battre Petrarca Padova, samedi en Italie, pour cette sixième et dernière journée des phases qualificatives et l’affaire sera dans le sac. Pour peu que le bonus soit de nouveau au rendez-vous, les Toulonnais seraient alors assurés de terminer dans les quatre meilleurs premiers et d’atteindre ainsi leur objectif européen initial.
En vérité, on voit mal ce qui peut arriver aux Varois face à cette équipe transalpine qui n’a pas marqué le moindre point au cours des cinq premières journées. Les joueurs de Padoue, battus à Bourgoin (53-22) face au RCT lors du match aller, alors que la pelouse de Mayol était noyée sous des trombes d’eau, n’ont pas été plus heureux dans leurs deux autres déplacements. De plus, ils se sont inclinés par deux fois chez eux contre Newcastle (3-34) puis face au LOU (3-43). Avec de tels résultats, Toulon, en affrontant Padoue sur ses terres, fera sans problème figure de grandissime favori.
Commencer par la fin
Il est vrai que les deux clubs dans cette même compétition ne combattent pas dans la même catégorie. La copie des Varois présentée, dimanche soir, a eu d’abord, de quoi laisser un stade quasiment plein à la surprise notamment de Bernard Laporte en personne, sur sa faim.
Encore fallait-il ne pas quitter l’enceinte sportive deux minutes avant la fin du temps réglementaire. C’est, en effet, grâce à un final époustouflant (le troisième essai a été signé à la 79e par Gunther, le quatrième et celui du bonus trois bonnes minutes après la sirène) que la confrontation a pris une dimension nouvelle.
Ces cinq dernières minutes ont soulevé en tout cas un grand bonheur auprès des joueurs, heureux d’être à pareille fête et communiant leur foi avec plus de 14 000 spectateurs en liesse. À voir cette fin de rencontre endiablée, on se demande bien pourquoi Wilkinson et ses pairs n’ont pas débuté ce match sur ce même rythme échevelé.
La micheline toulonnaise, partie sur un faux rythme, n’a pas su élever son niveau de jeu face à des Lyonnais pugnaces en défense. Un train-train préjudiciable au rendement de cet express qui s’apparentait à un TGV en toute fin de parcours.
Quand ils sont enfin sur les bons rails, Bastareaud et ses partenaires déménagent avec un bel entrain. C’est avec cet enthousiasme et cette rage de vaincre entrevus en fin de soirée que les Toulonnais devront aborder leur match en Italie, samedi après-midi.
Avec une solide équipe qui atterrira sur l’aéroport de Venise avant de rejoindre Padoue à 50 kilomètres de là, vendredi, le RCT est à l’abri de toutes mauvaises surprises.
Var Matin
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Comments are closed.
Var matin, je les préfère quand ils parlent des matchs plutôt que des transferts 🙂
moi aussi DavP mais je n'aime pas trop ce genre de titre même si il s'agit d'une petite équipe.
c'est avec ce genre de connerie qu'on passe à travers les matchs.