Arrivé au Stade-Français Paris l’été dernier en tant que joker Coupe du monde, le demi-de-mêlée international Français Rory Kockott va prolonger le plaisir.

En effet, c’est désormais officiel : Rory Kockott va poursuivre sa carrière avec Paris, pendant au moins quelques mois.

Ce-dernier a fait l’unanimité au sein du staff Parisien.

Le manager du Stade-Français, Laurent Labit a fait un point sur la situation via Le Parisien. Extrait:

« Quand Hugo Zabalza s’est blessé en début de saison, on a fait le choix d’aller chercher Rory que je connais bien puisque je l’avais recruté en 2010 pour qu’il vienne à Castres. On avait besoin d’un compétiteur, d’un leader à ce poste. Il apporte beaucoup au quotidien, la semaine aux entraînements et en match bien sûr. Il a réalisé de très bonnes performances.

Donc on a transformé le joker Coupe du monde en joker médical. Cela va nous amener jusqu’en février-mars et on verra alors où on en est avec lui et où nous en sommes en termes de résultats. »

Paul Gabrillagues apprécie cette prolongation. Extrait:

« C’est un bon gars et c’est important pour un groupe. »

Morgan Parra enchaîne. Extrait:

« J’ai deux ans de moins que lui mais je serais incapable de faire ce qu’il fait. »

Le principal a ensuite pris la parole. Il l’affirme : venir à Paris a été un énorme défi pour lui. Extrait:

« À mon âge, à ce moment de mon parcours, on pourrait penser que le rugby n’a plus de secret pour moi mais c’est faux. L’important pour moi, c’est d’apprendre, et ces trois derniers mois au Stade Français, j’ai plus appris que ces cinq dernières années. Changer d’environnement en venant à Paris était le plus le plus grand défi que je pouvais imaginer, celui qui me permet de voir et d’apprendre sur moi-même et sur les gens autour. »

Il explique pourquoi il joue encore à son âge. Extrait:

« Si je suis honnête, ce qui me fait jouer à ce niveau-là, c’est surtout la confiance que m’accorde le staff. Les arbitres, les adversaires font partie du jeu, de ce qui se passe entre quatre lignes blanches pendant 80 minutes. Le reste, c’est la vie normale mais là, pendant ce moment-là, tout peut se passer et il y a des défis à relever jusque dans les moindres détails. »

Il revient dans la foulée sur la manière dont il a été recruté par le Stade-Français. Extrait:

« Un dimanche soir à 23h mi-juillet, Laurent Labit m’a appelé par rapport à la disponibilité des joueurs pendant la Coupe du Monde et surtout les blessés. Laurent m’a fait venir à Castres en 2011. On a créé des bonnes aventures et des histoires sincèrement uniques. Il m’a demandé si j’étais disponible et je ne l’aurais pas fait pour grand monde.

Laurent est en train de mettre en place les petits détails qui amènent et qui produisent une culture qui nous rend fiers d’être là. Nous sommes surtout déterminés et gagnants dans nos âmes et dans nos têtes. »