Paul Willemse, deuxième ligne de Montpellier, est écarté des terrains pour trois mois. Une décision prise par son club ce vendredi et qui fait suite à une énième commotion cérébrale subie par le joueur en début de mois contre le Stade français.

Six commotions cérébrales en moins d’un an. Un triste record pour Paul Willemse. Le Montpelliérain est sorti à la 6e minute de jeu contre le Stade Français le 5 octobre dernier. Et alors que le club pointe à la 11e place du Top 14 avec seulement deux victoires, le staff préfère ne pas prendre de risques et laisse trois mois de repos à son deuxième-ligne.

Un coup dur pour le franco-sud-africain qui venait tout juste de signer son retour en tant que titulaire, sa dernière remontant au 7 avril dernier… date de sa cinquième commotion sur la saison 2023-2024. ‘’Quand les commotions s’accumulent, des symptômes s’installent, c’est le syndrome commotionnel’’, explique le Dr David Bauge, neurochirurgien du joueur à Toulouse, dans un entretien accordé à France Bleu.

Le risque d’une fin de carrière

Le Montpelliérain l’avait annoncé en début de saison: le prochain KO sonnerait sa fin de carrière. Mais la décision n’est pas si facile à prendre. « C’est dur, je ne sais pas dans quel sens aller. Et je ne sais pas si je suis prêt ’’, se confiait le joueur en début de semaine. Ces commotions cérébrales à répétition commencent à inquiéter le staff, mais aussi Willemse.

Le deuxième-ligne l’a avoué au journal l’Equipe après le match contre le Stade français : ‘’Ce qui m’embête, c’est que les commotions arrivent un peu plus facilement, même sur des actions classiques. J’étais vraiment K.-O., par terre, et quand j’essayais de me relever, je sentais que je n’avais pas d’équilibre’’. ‘’Si le joueur va bien après une commotion, il y a la question du nombre : à partir de quand faut-il stopper une carrière ?’’, soulève le Dr Brauge. Une question que pourrait rapidement se poser Paul Willemse.

Via RMC Sport