Cédric Heymans s’est confié au micro de Canal + à l’issue de la défaite du Rugby Club Toulonnais concédée à domicile, au Stade Mayol, contre le Racing 92, à l’occasion de la 12ème journée du Top 14.

Selon lui, la profondeur d’effectif du Racing 92 a permis aux Franciliens de frapper fort sur la pelouse de Mayol, ce dimanche soir. Extrait:

« La profondeur de l’effectif du Racing 92 est complète. Pour aller loin dans ce championnat, il faut avoir 40 joueurs. Les joueurs qui étaient sur la pelouse ce dimanche soir ont prouvé qu’ils avaient le droit de demander et d’avoir du temps de jeu face à des Toulonnais mis en difficulté par cette générosité et cette volonté de porter le ballon et de se surpasser. Cela n’a pas été un grand Racing, mais ça a été un Racing efficace avec peu de fautes, très bon dans les contres en touche et la volonté d’en faire plus ce soir que son adversaire. »

Concernant le Rugby Club Toulonnais, Cédric Heymans évoque un non match.

Selon lui, le RCT n’a jamais su se rebeller au cours de ce match et a été pris sur l’envie durant toute la rencontre.

Aussi, il pointe du doigt les Varois qui n’ont jamais trouvé de solution au cours de ce match. Extrait:

« Les Toulonnais ne vont pas s’appuyer sur les absences pour expliquer leur non match. Des joueurs avaient un très bon niveau ce soir avec de l’expérience. Sauf que ce soir, c’est un non match, rien ne s’est passé, il n’y a pas eu de rébellion, la touche a été prise à défaut, dans l’envie les Franciliens ont été devant. Il n’y a pas eu de solution. On pensait qu’à la mi-temps ils allaient réagir comme ils l’ont fait au Stade-Français le week-end dernier. On a vu au début de la seconde mi-temps ils se sont appuyés sur des ballons portés. Facundo Isa a fait son match, il a essayé de révolter son équipe.

Mais après, il n’y a rien sur ce match. Les questions sont là, des doutes il va y en avoir et il y a eu beaucoup trop de pénalités pour essayer de construire un match. C’est dur de perdre à domicile contre le Racing après s’être imposé sur la pelouse du Stade-Français. »