Ce Toulon-là a du cœur

Ce Toulon-là a du cœur

Le dimanche 11 septembre 2011 à 19:31 par David Demri

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C’est la première leçon à retenir après une semaine extra-sportive étonnante et déstabilisante. Ce match nul acquis de haute lutte est la meilleure des réponses aux propos outranciers du président Boudjellal.
Solidarité
Le patron du RCT avait émis, au lendemain du revers face à Clermont, des doutes sur le discours du futur entraîneur de l’équipe de France.
Le message du manager du RCT était censé ne plus passer par un soi-disant manque d’implication du directeur sportif. Le démenti a été apporté sur le terrain. Le discours de PSA est à la fois entendu et écouté. Les joueurs varois avaient d’ailleurs reconnu avec humilité et lucidité que c’était eux et eux seuls qui étaient responsables de la déconvenue devant l’ASM.
Vendredi soir à Bayonne, si le RCT a réussi à arracher les deux points du nul, c’est d’abord pour avoir su répondre présent dans le combat. Au cours du premier acte particulièrement engagé, El Abd et ses coéquipiers se sont montrés solidaires, tout particulièrement quand ils ont joué en infériorité numérique à la suite de la brutalité inutile de Loamanu.
Un contentieux qui pèse
C’est aussi et surtout pour avoir pris davantage le jeu à leur compte en deuxième période, lorsqu’après s’être créés de franches occasions, ils auraient mérité de faire la différence. L’action de Rooney qui aurait dû aller derrière la ligne, seul ou avec le soutien de Loamanu, à l’heure de jeu, en est la plus édifiante illustration. Dans l’ensemble, les Toulonnais ont manqué de sérénité, en se montrant fébriles dans un premier temps, imprécis dans un second temps.
Les joueurs reconnaissaient que tout en voulant rester imperméables au contentieux entre leur président et leur coach en chef, ce différend pesait dans les têtes Consciemment ou pas, ils ne peuvent pas rester totalement insensibles à tous ses remous qui nuisent immanquablement au club. Les quolibets entendus en terre basque sont à ce sujet édifiants.
Il y aura, très prochainement (dès cette semaine ?) un après Saint-André et même, un jour, un après Boudjellal. Le RCT demeurera. Voilà pourquoi il serait judicieux que tous œuvrent à préserver l’image de ce club centenaire. Ça passe sur et en dehors du terrain.

C’est la première leçon à retenir après une semaine extra-sportive étonnante et déstabilisante. Ce match nul acquis de haute lutte est la meilleure des réponses aux propos outranciers du président Boudjellal.

Solidarité

Le patron du RCT avait émis, au lendemain du revers face à Clermont, des doutes sur le discours du futur entraîneur de l’équipe de France.

Le message du manager du RCT était censé ne plus passer par un soi-disant manque d’implication du directeur sportif. Le démenti a été apporté sur le terrain. Le discours de PSA est à la fois entendu et écouté. Les joueurs varois avaient d’ailleurs reconnu avec humilité et lucidité que c’était eux et eux seuls qui étaient responsables de la déconvenue devant l’ASM.

Vendredi soir à Bayonne, si le RCT a réussi à arracher les deux points du nul, c’est d’abord pour avoir su répondre présent dans le combat. Au cours du premier acte particulièrement engagé, El Abd et ses coéquipiers se sont montrés solidaires, tout particulièrement quand ils ont joué en infériorité numérique à la suite de la brutalité inutile de Loamanu.

Un contentieux qui pèse

C’est aussi et surtout pour avoir pris davantage le jeu à leur compte en deuxième période, lorsqu’après s’être créés de franches occasions, ils auraient mérité de faire la différence. L’action de Rooney qui aurait dû aller derrière la ligne, seul ou avec le soutien de Loamanu, à l’heure de jeu, en est la plus édifiante illustration. Dans l’ensemble, les Toulonnais ont manqué de sérénité, en se montrant fébriles dans un premier temps, imprécis dans un second temps.

Les joueurs reconnaissaient que tout en voulant rester imperméables au contentieux entre leur président et leur coach en chef, ce différend pesait dans les têtes Consciemment ou pas, ils ne peuvent pas rester totalement insensibles à tous ses remous qui nuisent immanquablement au club. Les quolibets entendus en terre basque sont à ce sujet édifiants.

Il y aura, très prochainement (dès cette semaine ?) un après Saint-André et même, un jour, un après Boudjellal. Le RCT demeurera. Voilà pourquoi il serait judicieux que tous œuvrent à préserver l’image de ce club centenaire. Ça passe sur et en dehors du terrain.

Source: varmatin.com

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  1. Aurélien 11 septembre 2011 at 20h

    Uf, gros tacle sur Boudjellal de la part de Var-Matin. La Provence en a fait de même. Les langues commencent à se délier…

  2. Yo83 11 septembre 2011 at 21h

    Moi je trouve les réactions du président justifier !!! Surtout après la Fanny qu on a pris a mayol !!! 40 ans que c était pas arriver !!!! Pour moi c était évident que le président devait réagir et réagir vite !!! La fede a mis le bordel et c est lui qui payes les pots casser !!! Après la réaction des joueurs a bayonne a était effectivement bonne d' en l envie !!! Mais certainement pas dans le jeu appart en melee en deuxièmes période !!! Après c est sur qu il aurait mieux valu régler tous ça en coulis !!! Mais le président et un passioner et il réagit vite et a chaud !!! Mais c est aussi Grace a cette passion qu il a investi dans ce club !!!

  3. Willie Mason 11 septembre 2011 at 21h

    Je confirme yo83 si toulon est redevenu aussi grand c'est principalement grace a lui

  4. Mimo83 11 septembre 2011 at 21h

    ça, c'est fait, c'est plus à faire… Et ce n'est pas forcément très malin…

    D'un côté, on peut comprendre cet article, dans le sens où toute cette histoire a pris des proportions démesurées. A Toulon, dans la presse, partout…

    Mais sur la forme, en tirant ouvertement sur Boudjellal, je trouve que cela ne fait que rajouter de l'huile sur le feu !! Boudjellal a peut être perdu son sang froid, c'est vrai, mais attention…

    Oui, il y aura un jour un après Boudjellal, mais il y a aussi eu un avant… et depuis un paquet d'années, ce n'était pas bien brillant.

    Attention… avec ce genre de papier "à charge". Ce RCT qui a montré du coeur à Bayonne, s'est aussi lamentablement "troué" une semaine plus tôt à domicile. Tout n'est pas blanc aujourd'hui comme tout n'était pas noir hier !

    C'est bien d'être solidaire avec les joueurs, je le suis moi-même assez souvent lorsque que je trouve certaines critiques injustifiées.

    Mais commencer l'article en évoquant un "…match nul acquis de haute lutte…", c'est un peu fort de café. Les Bayonnais ont été nuls, et notre équipe très moyenne.

    Vendredi soir, le RCT a eu du coeur, c'est tout à fait vrai, et si effectivement une victoire n'aurait pas été un vol, il y a du pain sur la planche. Et un bon gros pain. Il ne faut pas se voiler la face. Cf. Toulouse / Racing, par exemple…..

    Ou alors… Nous n'avons pas vu le même match. Par exemple, la "brutalité inutile de Loamanu", je la cherche encore.

  5. Georges 11 septembre 2011 at 21h

    😀 …une victoire sur Bordeaux Bégles ferait assurément beaucoup de bien…et un signe du destin que l'on se relance en Terre Mogaéenne..là où a sévi longtemps… la dynastie Don Laportéenne !!!! 😀 😀 😀 😀

  6. Yo83 11 septembre 2011 at 21h

    Si ont met pas au moins le point de bonus offensif a bordeaux alors qu ils sont promu ont risquera pas d' être en demi !!! Et peut être même pas dans le top 6 !!!

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