Pour remplacer Jone Koroiduadua blessé, le sélectionneur des Fidji, Simon Raiwalui a fait appel aux services d’un certain Emosi Tuqiri.

Ce joueur de 22 ans évolue sous les couleurs de la franchise des Fijian Drua.

Le pilier Fidjien avoue vivre un incroyable rêve.

Il ne s’attendait vraiment pas à intégrer le groupe Fidjien pour la Coupe du monde.

Il s’est confié via Midi Olympique. Extrait:

« C’est un rêve qui se réalise. J’étais chez moi aux Fidji lorsque j’ai reçu l’appel, je ne m’y attendais pas. J’ai reçu un message du manager qui me félicitait d’avoir été sélectionné. Quand j’ai reçu le message, je n’arrêtais pas d’éteindre et de rallumer mon téléphone pour vérifier si c’était bien réel.

Lors de la dernière Coupe du Monde, je n’avais même pas joué en Super Rugby, je n’étais pas professionnel. Ces joueurs, j’avais l’habitude de les regarder à la télé et maintenant je les côtoie au quotidien. »

C’est en arrivant à Paris que le jeune joueur Fidjien a vraiment réalisé. Extrait:

« Je crois que je me suis vraiment rendu compte de ça en arrivant à Paris. Aux Fidji, il y avait trop d’émotions. Je ne sais pas si je devais être heureux, nerveux ou impatient. Quand je suis arrivé à Paris et que j’ai vu une voiture de la Coupe du Monde qui m’attendait, j’étais surpris.

Quand je suis arrivé au camp de base et que j’ai vu les joueurs que je regardais à la télé sortir de la salle, c’est devenu réel. Maintenant, je m’entraîne à leurs côtés et j’apprends. C’est super. »

Il indique avoir reçu des conseils de la part d’un certain Nemani Nadolo. Extrait:

« Il était très fier et très heureux. Il m’a souhaité bonne chance et m’a conseillé de profiter de ces moments qui sont uniques dans une carrière. On ne reçoit ce genre d’appel que lorsque l’on est sélectionné pour la première fois. Il m’a dit : « imprègne-toi de tout ça, apprends et ne la ramène pas. »

Au sein de ma famille et de mes cousins, je suis le premier avant à devenir professionnel. Je me contente de faire ce que je fais. »