Ce dimanche, le XV de France a humilié l’Italie à Rome dans le cadre de la troisième journée du Tournoi des Six-Nations.

Un joueur Français fêtait sa première titularisation avec les Bleus : le deuxième ligne du LOU Rugby, Mickaël Guillard.

Interrogé via Midi Olympique, le joueur Lyonnais a exprimé sa joie. Extrait:

C’est sûr que ça fait énormément plaisir, je suis très heureux d’avoir pu inscrire ce premier essai en équipe de France et j’espère évidemment qu’il y en aura d’autres… Ce qui se passe dans cette minute-là ? On a, allez, les trente premières secondes qui sont un peu à soi et permettent de célébrer. Et après, il faut vite rebasculer avec les coéquipiers, parce qu’on sait qu’il faut se concentrer sur la sortie de camp qui va suivre. La haut niveau, ça ne laisse pas vraiment le temps de rêver…

Il évoque ensuite son profil de joueur, un registre hybride. Extrait:

C’est sûr que je n’ai pas un profil à la Manny ou à la Alex Roumat, donc je joue sur d’autres qualités (sourire). Pendant ma formation, j’ai trouvé la polyvalence de pouvoir jouer de 4 à 8, alors jouer 5 ou quoi que ce soit d’autre, peu importe. J’étais juste tellement heureux de pouvoir commencer ce premier match de ma carrière dans le Tournoi, ce n’était que du bonheur. Je ne sais pas trop quoi dire de plus.

Il explique avoir tout voulu donner sur le terrain. Extrait:

Quand on sait qu’au lieu de jouer 80 minutes, on va n’en disputer que 50, c’est sûr qu’on n’a rien à garder. On envoie tout ce qu’on peut et c’est ce qui s’est passé. C’est rassurant quand on joue devant, même si c’est généralement déjà le cas quand on évolue en 6-2. Mais là, il y avait encore plus de confort.

Pour conclure, il évoque la grosse prestation des Bleus dans les zones de rucks. Extrait:

On a beaucoup travaillé là-dessus avec William Servat et Fabien Galthié cette semaine, qui nous ont beaucoup répété l’importance du soutien intérieur, d’aider les porteurs de balle. Vous l’avez dit, l’Italie est l’équipe qui récupère le plus de ballons au sol depuis la tournée de novembre, elle est vraiment forte là-dessus. On n’avait pas d’autre choix que faire un gros focus là-dessus, et ça s’est bien passé.