Alors qu’il s’apprête à affronter Northampton en quart de finale de Champions Cup, le Castres Olympique doit faire face à une véritable hécatombe dans le secteur de la deuxième ligne comme l’indique ce soir Midi Olympique.

La victoire arrachée de justesse contre Trévise (39-37) en huitième de finale n’a pas été sans conséquence pour le groupe tarnais. Le poste de deuxième ligne est le plus durement touché avec quatre absents de marque.

Le tandem titulaire du week-end dernier ne sera pas du voyage en Angleterre. Paul Jedrasiak, victime d’une blessure au mollet dès la 33e minute, est forfait, tout comme Florent Vanverberghe, élu homme du match contre les Italiens, mais touché à l’épaule.

À ces deux coups durs s’ajoutent les absences prolongées de Guillaume Ducat, dont le retour est attendu en toute fin de saison, et de Tom Staniforth, dont l’exercice 2024-2025 restera vierge.

Dans ces conditions, Castres ne peut compter que sur Leone Nakarawa, 37 ans, qui avait suppléé Paul Jedrasiak contre Trévise, et Gauthier Maravat. Ce dernier, utilisé en flanker samedi dernier (numéro 7), pourrait être repositionné en deuxième ligne. Il a d’ailleurs déjà été aligné à cinq reprises cette saison au poste de numéro 4.

Un choix logique mais qui laisse une place vide sur le banc. Le staff castrais pourrait donc faire appel à l’un des jeunes joueurs de l’effectif.

La première option mène à Romain Macurdy, ancien Montpelliérain de 23 ans, longtemps blessé mais revenu dans le groupe en tant que réserviste contre Trévise. Il s’était déjà illustré cette saison en entrant en jeu lors de la victoire contre les Saracens.

Autre piste étudiée : Simon Meka. Formé comme troisième ligne, il a récemment été rappelé de son prêt à Albi. Mais sa polyvalence pourrait être précieuse : il a débuté chez les pros avec le numéro 4 sur le dos, notamment en Challenge Cup, et a également joué plusieurs fois à ce poste à Albi et Carcassonne.

À trois jours du quart de finale, Xavier Sadourny devra trancher entre le pari de la jeunesse ou celui de la polyvalence.