Interrogé dans les colonnes de La Provence, le pilier Toulonnais Carl Hayman est brièvement revenu sur la dernière défaite du RCT contre Bordeaux-Bègles, il y a deux semaines, après avoir mené pourtant 20 à 9 à quelques secondes de la fin de la première mi-temps.

Ainsi, le capitaine Varois espère que cette défaite aura servi à l’équipe pour grandir encore un peu et faire redescendre sur terre certains joueurs. Extrait:

« J’espère au moins que l’on aura beaucoup appris encore d’un tel match. Mais pour autant, il ne faut pas non plus s’inquiéter outre mesure. En tout cas, dans le groupe, si certains pensaient que tout serait facile d’ici à la fin de saison, eh bien, ce genre de déconvenue leur a permis de redescendre sur terre. »

Lorsqu’une éventuelle décompression est évoquée, Carl Hayman botte en touche. Il préfère parler de gros trou noir juste avant la mi-temps. Extrait:

« Je ne pense pas que cela fut le cas. Avant ce match à Bordeaux, il y avait eu une très bonne semaine d’entraînement. La preuve, notre première mi-temps a été très correcte, à Chaban-Delmas, dans l’engagement comme en conquête. On a malheureusement connu un gros trou d’air juste avant la pause et en début de deuxième période. »

Contre Brive, il confirme que le seul objectif est de gagner afin de rester dans le haut du tableau. Extrait:

« Il faut respecter l’adversaire et on va s’y appliquer plus que jamais face à Brive. C’est une équipe tout à fait capable d’accomplir un match plein chez nous. Il s’agira d’être tout autant vigilant à Lyon, ensuite. Les deux rencontres qui arrivent, d’ailleurs, sont très importantes dans l’optique du classement. L’objectif est clair : gagner pour conforter notre place dans le haut du tableau, tout en sachant pertinemment qu’il n’y a jamais de matches aisés, loin de là. »

Par ailleurs, Carl Hayman a évoqué la fin de sa carrière qui approche à grands pas. Il explique qu’il disputera encore 13 matches au maximum avant la fin de saison. Extrait:

« Au maximum, il m’en reste treize à disputer, les derniers de ma carrière. Au cours des trois mois qui viennent, je vais donc tout mettre en oeuvre pour être le plus performant possible. Cela implique un travail extrêmement sérieux en salle de muscu et durant les séances tactiques. Jusqu’au bout, je vais devoir montrer que je suis là. »

Pour conclure, il ne cache pas se sentir bien en France et espère débuter sa nouvelle carrière d’entraîneur dans l’Hexagone. Extrait:

« J’espère rester en France. J’adore ce pays ; je m’y suis parfaitement bien intégré avec ma famille. Je suis heureux ici. Dès lors, si je peux, j’aimerais y entraîner aussi. »