Ce samedi après-midi, l’Aviron Bayonnais s’est imposé à domicile contre le Stade-Français Paris à l’occasion de la 18ème journée du Top 14.

C’est grâce à une pénalité inscrite par Camille Lopez à la 81ème minute de jeu que les Basques ont remporté la victoire (29-26).

Interrogé à l’issue de la rencontre, l’ouvreur Bayonnais Camille Lopez a tout de même voulu tirer la sonnette d’alarme malgré cette victoire.

Selon lui, Bayonne est passé proche de la correctionnel ce samedi et doit se remettre au travail pour éviter une désillusion. Extrait:

« Le match se finit bien. On a été très moyens. C’est un miracle. On prend. Mais on ne peut pas être satisfaits de notre performance. On fait des fautes bêtes, je loupe deux pénaltouches. Il n’y a rien de bon. Ça fait un moment qu’on est « ric-rac ». Attention. Une fois, deux fois… Oui, on se voit perdre. Mais il y a encore une chance de le gagner avec le renvoi. C’est ce qui s’est passé. On ne peut pas se permettre de parler d’autre chose que du maintien. On a aussi montré du caractère. On reçoit deux fois, avec Castres la semaine prochaine, ce n’est pas facile. Ce sera une première. Attention. Il faut remettre le bleu de chauffe. »

Le manager Bayonnais Grégory Patat demande à ses joueurs de rester humbles et modestes. Extrait:

« On savait que ce serait l’un des matches les plus compliqués depuis le début de saison. Leur défense est en place, leur jeu au pied est clinique, c’est difficile de mettre à mal cette équipe du Stade Français. On n’a pas assez scoré en première période. En conquête, ça a été très compliqué sur les 30 dernières minutes. Il y a la satisfaction de la victoire, mais il y a beaucoup à redire de notre prestation.

Nous avons été sous pression. Si on veut maîtriser le scénario, il faut être plus clinique. On a gagné face au second, c’est positif. Je suis lucide sur le niveau de mon groupe. Si on veut rester là, il faut être plus précis. Le premier objectif est quasi atteint. On a l’ambition de rivaliser avec tout le monde. Il reste 8 journées. Soyons humbles et modestes. Il faut garder cet état d’esprit. L’erreur serait de pas respecter nos prochains adversaires. 95 % de la route pour le maintien, on veut rester à ce niveau. »