L’ancien joueur du Stade-Toulousain et du Rugby Club Toulonnais s’est confié via Var-matin à l’approche du choc de la 23ème journée du Top 14 au Stade Vélodrome de Marseille, programmé ce samedi soir.

Ce-dernier a évoqué ses origines Toulonnaises, lui qui a rapidement filé du côté de Toulouse pour poursuivre sa carrière sportive.

Il ne veut pas se dire davantage Toulonnais que Toulousain, ni l’inverse d’ailleurs. Extrait:

« Je ne peux pas renier mes origines. Quand tu as eu la chance de porter le maillot du RCT pendant toute ta formation, ça te marque à vie. Puis quand tu grandis avec la clique des Marc De Rougemont, Gérald Orsoni, Patrice Teisseire, Yann Delaigue, tu ne peux pas l’oublier. Maintenant, ma carrière pro est davantage toulousaine, c’est évident. J’ai vécu des choses fabuleuses, gagné des titres…

Aujourd’hui, j’entretiens des rapports avec des joueurs, des anciens, des dirigeants des deux clubs. J’ai plutôt un regard extérieur et bienveillant sur Toulon et Toulouse. Et ce serait désobligeant de prétendre que je suis plus Toulousain que Toulonnais, ou l’inverse. »

Il concède que quitter le RCT a été un déchirement pour lui, à l’époque. Mais cela lui a permis de grandir. Extrait:

« Ça a été un déchirement de partir de Toulon… Tu quittes les copains, ton chez-toi… D’autant que l’année qui suit, ils sont champions de France, et tous mes potes sont sur le terrain… Je me suis posé pas mal de questions, mais je crois que ça m’a fait grandir. C’était une décision difficile à prendre, mais même de loin, j’ai continué de suivre les performances, j’ai vibré pendant le bouclier. C’est un marqueur, mais pas un traumatisme. J’étais fier pour eux, c’étaient mes amis. J’ai surtout pris conscience que si je voulais gagner un Brennus dans ma carrière, il allait falloir se bouger le cul (rires). »

Pour conclure, Christian Califano avoue avoir été tenté par un retour au RCT, mais cela ne s’est jamais fait.

Il rajoute avoir tout essayé pour faire venir Marc De Rougemont à Toulouse, mais celui-ci n’a jamais voulu quitter Toulon. Extrait:

« Ça m’a trotté dans la tête pendant pas mal d’années, vous pouvez en parler à René Bouscatel, mais ça n’a jamais réellement été possible. En revanche, il y a prescription maintenant, je peux l’avouer: j’ai fait des pieds et des mains pour faire venir Marc de Rougemont à Toulouse, mais il n’a jamais cédé… Je crois qu’il était trop Toulonnais (rires). »