Bryan Habana raconte son interception contre le Leinster
Bryan Habana raconte son interception contre le Leinster
Le lundi 20 avril 2015 à 18:27 par David Demri
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Bryan Habana , l’ailier sud-africain de Toulon (31 ans, 106 sél.), raconte son essai, inscrit sur une prise de risque payante qui a fait basculer la demi-finale en prolongation.
« Racontez-nous votre interception sur votre essai…
– J’étais très fatigué (sourire). C’était mon deuxième match seulement après mon retour, à la suite de ma blessure au genou gauche (arthroscopie du ménisque fin février). Sur l’action, j’ai une seconde pour prendre la bonne décision : je tente l’interception ou pas ? Le plus important, dans cette situation, c’était la défense. Rudi (Wulf), à mon intérieur, bloquait bien le 12 (Ian Madigan). Alors je me suis lancé… Sur le coup, je suis le bon mec au bon endroit. Après ma première année mitigée à Toulon (en raison de blessures notamment), c’était important que je contribue davantage, que je marque davantage d’essais. (Malicieux.) Heureusement, il reste quelques occasions pour le faire d’ici la fin de la saison.
Et voilà le RCT qualifié pour une nouvelle finale !
– Oui, mais si nous voulons remporter une troisième Coupe d’Europe, il faudra être meilleurs que ça face à Clermont, une grosse équipe qui joue bien depuis quelques semaines. Sur les 80 premières minutes, on peut s’estimer heureux d’avoir gagné. On n’a vraiment pas été bons sur la discipline et on a commis trop d’erreurs. Après, la tête l’a emporté. On a du travail pour les deux semaines à venir. D’abord, préparons le match à La Rochelle samedi, puis nous penserons à la finale. Où il ne faudra pas rater les 80 premières minutes…
Qu’est-ce qui a fait la différence en votre faveur ?
– Les deux équipes étaient très proches, c’est vrai. Mais de notre côté, on a beaucoup d’expérience, de nombreux joueurs qui ont remporté des finales. Heureusement, cela a suffi pour que l’on gagne. Et puis le Leinster a raté quelques occasions au pied alors que Leigh(Halfpenny) a réussi ses tentatives.
Mourad Boudjellal a déclaré après le match : ”On nous demande toujours pourquoi on fait signer des stars. Eh bien, une star, c’est Habana qui marque un essai qui nous fait un bien fou.”
– (Il sourit.) Vous pouvez avoir une équipe pleine de stars, ce qui compte c’est le rendement individuel des joueurs pour travailler pour l’équipe. On a des champions du monde, d’Europe et du Top 14, c’est très important pour le mental. Alors oui, il y a des stars et c’est bien, mais il faut qu’elles jouent ensemble pour constituer une équipe qui gagne les matches. Si 23 joueurs vont dans le même sens, c’est plus fort que les stars.
La possibilité d’un triplé inédit en Coupe d’Europe accroît-elle votre motivation ?
– La possibilité d’entrer dans la légende en remportant une troisième Coupe d’Europe, c’est une énorme motivation, en effet. Mais on en a une autre : pour Carl (Hayman), Ali(Williams), Bakkies (Botha), ce sera terminé à la fin de la saison. C’est pareil que pour Jonny la saison dernière. Pour notre équipe, c’est important qu’ils terminent bien. Ce serait énorme, ça leur ferait de grands souvenirs. Remporter des titres, c’est quand même ce qu’il y a de meilleur. »
Source: lequipe.fr
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J’espère qu’il aura fait taire certaines mauvaises langues…
je suis le bon mec au bon endroit,toute l humilite et la lucidite du gars,conscient qu un match et que la qualite d une prestation tient parfois a rien,s il rate un placage ou fait un en avant on le jette a la poubelle,il marque un essai relativement facile on en fait un champion exceptionnel,c est le lot des joueurs encenses ou jetes a la vindicte