Lors d’un long entretien accordé à La Provence, l’ailier Toulonnais Bryan Habana a évoqué son retour à la compétition après plus de quatre mois d’absence à cause d’une blessure à la cuisse.

Il avoue être désormais heureux de pouvoir apporter un petit plus à l’équipe. Il espère jouer un rôle important au sein du groupe lors de cette fin de saison. Extrait:

« Cela faisait des mois que j’attendais ça ! C’était vraiment frustrant de rester cantonné au bord du terrain. Désormais, je suis très heureux d’avoir enfin pu prendre part directement à l’aventure du RC Toulon. Je suis venu ici pour aider cette équipe à grandir encore. Mais ce n’est qu’un début. J’aspire à jouer un rôle important au sein de ce groupe. Sur le terrain comme en dehors. »

Le week-end dernier, Bryan Habana a aidé le pilier Bordelais Jefferson Poirot à retrouver les vestiaires après s’être blessé à la cheville. Cette image  a fait le tour des réseaux sociaux. L’ailier Sud-Africain affirme avoir aidé son adversaire de manière naturelle. Extrait:

« Vous le savez, au stade Chaban-Delmas, trois minutes au moins sont nécessaires pour aller du terrain jusqu’aux vestiaires. J’étais dans le tunnel quand j’ai vu ce joueur qui, malgré le soutien d’un membre du staff médical de l’UBB, avait du mal à se déplacer. Du coup, je l’ai aidé tout naturellement. C’est normal, non ? Et puis, c’est ça, le rugby. Sur le terrain, c’est un vrai combat, mais en dehors, c’est la cordialité qui prime. »

Pour conclure, il avoue être très heureux à Toulon et précise combien les supporters Varois sont phénoménaux. Si son objectif principal est de marquer des essai et faire évoluer le RCT, Bryan Habana espère également parler français dans les mois à venir. Extrait:

« Je suis très heureux ! J’ai découvert des gens fabuleux. Les supporters du club sont phénoménaux. J’adore la culture ici. Tout est réuni pour que l’on se sente bien. Parfois, la barrière de la langue complique la communication, mais je fais beaucoup d’efforts. Je prends très régulièrement des cours de Français. Il est important de pouvoir communiquer à l’intérieur de l’équipe. Le travail, ça paye toujours. Ça commence avec les cours de Français. (Rire) En tout cas, j’espère qu’en fin de saison, je parlerai mieux que Bakkies. »